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Une romance de Noël rêvée
Qui ne rêve pas ou n’a pas déjà rêvé de vivre une romance de Noël ? Idéalisées par les films de Noël et autres comédies musicales de fin d’année, les rencontres amoureuses autour des fêtes de Noël peuvent faire envie.
Le syndrome du bonhomme de neige
Hélas, ce type de romance, comme les amourettes d’été, peut se terminer aussi vite qu’elles ont commencé. On parle ainsi de syndrome du bonhomme de neige, ou “snowmanning” en anglais, une tendance qui inquiète certains experts britanniques, car cela peut avoir de fâcheuses conséquences pour la santé.
Inspirée du célèbre dessin animé “Le Bonhomme de neige”, dans lequel le personnage principal, un bonhomme de neige, finit par fondre une fois Noël terminé, cette tendance s’apparente aussi au “ghosting”. En clair, on rencontre quelqu’un à l’approche des fêtes de fin d’année, ou durant le réveillon, on vit une véritable lune de miel (fût-elle d’une seule nuit), puis le ou la partenaire disparaît comme il est venu, sans laisser de trace, ni message, ni adresse. Bref, il ou elle s’évapore.
Les conséquences sur la santé
Crystal Wyllie, médecin généraliste chez Asda Online Doctor, qui a interrogé 2 030 adultes, a déclaré auprès de tabloïds britanniques que le phénomène des bonhommes de neige survient lorsque les gens se laissent un peu trop emporter par l’ambiance des fêtes de Noël, et ont alors des aventures qu’ils regrettent rapidement.
“Étant donné que les gens ont tendance à être de bonne humeur pendant les vacances et qu’un tiers d’entre eux ont eu des relations sexuelles imprévues, il est facile de comprendre pourquoi le phénomène des bonhommes de neige se produit”, a-t-elle estimé, citée par The Mirror.
Un petit cadeau dont on se serait bien passé
L’ennui, c’est que ce partenaire amoureux de Noël peut laisser un petit cadeau guère sympathique, en plus d’un sentiment d’abandon peu agréable : une infection sexuellement transmissible. Et comme le ou la partenaire n’a pas donné ses coordonnées et ne répond plus aux messages, il n’y a pas moyen de le ou la prévenir, afin d’éviter qu’il ou elle ne contamine de nouvelles personnes. De quoi participer à la propagation des IST (syphilis, gonorrhée, chlamydia, VIH etc.).
“Décembre est une période de célébration et de connexion, mais il est important de rester informé sur la santé sexuelle”, a déclaré le Dr Wyllie, citée par le DailyMail. “Planifier à l’avance la contraception ou obtenir de l’aide après une activité sexuelle non planifiée est essentiel pour profiter de la période des fêtes tout en restant en sécurité”, a-t-elle ajouté.
Statistiques préoccupantes
Selon le sondage mené par cette généraliste, environ un Britannique sur cinq a déjà été victime du syndrome du bonhomme de neige autour des fêtes de fin d’année. Les plus jeunes (génération Z) étant les plus touchés, devant les millenials (âgés de 27 à 42 ans) et les baby-boomers (plus de 59 ans). Et les hommes seraient également plus touchés par ce syndrome que les femmes.