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L’Ultime Hôpital de Gaza en Détresse face aux Bombardements
Le hôpital Kamel Adwan, situé entre Beit Lahiya et Jabalia dans le nord de Gaza, est devenu le dernier bastion de soins de santé dans une région assiégée par des bombardements israéliens constants depuis plusieurs semaines. Ce centre, censé être un lieu de guérison, subit des frappes répétées, plongeant la communauté dans une crise humanitaire sans précédent.
Un appel à l’aide désespéré
Dans un rapport de la journaliste Alice Froussard de Ramallah, le directeur de l’hôpital, Hossam Abou Safia, a partagé son témoignage poignant. À travers un appel téléphonique empreint de fatigue, il a déclaré que le « situation est catastrophique » après 30 jours de siège. Chaque recoin de l’établissement a été affecté par les bombardements, notamment le troisième étage, où des médicaments et équipements médicaux récemment livrés ont été détruits.
Le directeur a décrit comment le jardin de l’hôpital s’est transformé en un tas de débris, rendant les systèmes d’eau et d’électricité inopérants.
Des enfants en danger
Le service pédiatrique de l’hôpital a également été touché. Une jeune fille de 13 ans a subi des blessures graves après avoir été frappée par un éclat d’obus alors qu’elle tentait de se remettre d’une opération.
Hossam Abou Safia a insisté sur le fait qu’ils doivent maintenant déplacer tous les enfants au sous-sol pour les protéger des bombardements, s’interrogeant sur la logique de ces attaques contre un hôpital.
Un hôpital débordé
Avant cette offensive, l’hôpital Kamel Adwan accueillait plus de 600 personnes, y compris des patients et des réfugiés. Cependant, avec l’intensification des attaques, le nombre de patients s’est considérablement réduit, laissant seulement 145 des cas les plus critiques.
Le personnel médical, déjà désespérément insuffisant, a été décimé par des arrestations et des menaces, rendant les soins presque impossibles. Hossam Abou Safia a lancé un appel urgent pour obtenir de l’aide internationale, affirmant que chaque jour, ils perdent des patients en raison du manque de ressources.
Des opérations de transport rares
Malgré les difficultés, des efforts ont été faits pour transférer des patients dans le besoin. Athanasios Gargafanis, médecin d’urgence de l’OMS, a rapporté deux missions réussies pour évacuer des malades, mais il a souligné que les actions restent très limitées.
Tandis que des mères comme Maha Radwan, qui a perdu son domicile et craint pour la vie de son fils, sont confrontées à des décisions déchirantes sur leur survie dans un lieu devenu un véritable cauchemar.