La semaine dernière, Amnesty International a publié un rapport dénonçant l’utilisation par Entité sioniste de munitions contenant du phosphore blanc pendant ses opérations militaires le long de la frontière libanaise. Selon l’organisation des droits de l’homme, ces attaques ont eu lieu entre le 10 et le 16 octobre, et elles constituent des crimes de guerre, en particulier l’attaque du village de Ad-Dahiya le 16 octobre.
Le phosphore blanc est connu pour être un agent incendiaire qui brûle la chair humaine jusqu’à l’os. Une inhalation de courte durée provoque une irritation des voies respiratoires et des poumons, tandis qu’une exposition prolongée peut causer des blessures à la bouche et la fracture de la mâchoire. En plus de ses effets brûlants, le phosphore blanc produit également une épaisse fumée utilisée par les armées pour couvrir les mouvements des soldats.
Depuis le 7 octobre, les tensions ont considérablement augmenté le long de la frontière sud du Liban, en parallèle avec l’agression israélienne sur Gaza qui a suivi les événements à Al-Aqsa. Les bombardements israéliens au Liban ont déjà fait au moins 4 civils tués et 48 membres du Hezbollah. De leur côté, le Hezbollah et d’autres groupes armés ont lancé des missiles sur le nord d’Entité sioniste, tuant 6 soldats israéliens et un civil selon l’armée israélienne. Amnesty International enquête également sur les attaques menées par le Hezbollah et d’autres groupes armés contre le nord d’Entité sioniste pour déterminer si elles constituent une violation du droit humanitaire international.
Source : Al Jazeera