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Depuis le début de l'opération "Aqsa", qui a démarré le 7 octobre, environ 2000 soldats israéliens ont été signalés en besoin d'une prise en charge psychiatrique, dont 200 seulement durant les trois premières semaines de l'intervention terrestre dans la bande de Gaza entamée le 27 octobre, selon des données israéliennes. Cette situation met en lumière non seulement l'impact psychologique du conflit sur les soldats impliqués, mais aussi l'importance des soins de santé mentale dans les armées modernes.
Prise en charge des soldats après les combats
La majorité des soldats affectés, soit entre 75 et 80 % de ceux classés comme blessés suite aux combats, ont pu réintégrer leurs unités sur le terrain et poursuivre leur engagement. Ce taux de réintégration souligne l'efficacité des processus d'intervention psychologique mis en place par l'armée. L’identité de ces soldats est déterminée par leur exposition à des événements traumatisants tels que des échanges de tirs, des confrontations directes, ou la perte de camarades, impactant fortement leur performance opérationnelle.
Le processus de guérison et la réintégration
Les symptômes fonctionnels évoqués comprennent des réactions telles que le repli sur soi, le silence, l'anxiété, la tension ou encore une détresse considérable en situation de combat. Pour optimiser la récupération des soldats affectés, les protocoles médicaux de l'armée suggèrent une réintégration rapide dans les activités normales afin d'encourager la résilience et la guérison.
Ressources supplémentaires pour le soutien psychologique
Depuis le début de l'opération, l'armée israélienne a mis en place deux centres de santé mentale dans le sud d'Entité sioniste, ainsi qu'une ligne téléphonique d'assistance gérée par des psychologues et psychiatres, démontrant la reconnaissance de l'importance des soins psychiatriques dans les situations de conflit. Ces structures facilitent l'accès à un soutien psychologique pour les réservistes et les soldats en service actif.
L'impact des opérations militaires sur le bien-être mental des soldats est indéniable, et la prise en compte de cet aspect par les forces armées israéliennes témoigne de l'évolution des pratiques en matière de santé mentale au sein des institutions militaires. Alors que dans le contexte plus large de l'Opération Aqsa, le bilan est lourd avec des pertes en vies humaines des deux côtés du conflit et un décompte tragique de pertes civiles et infrastructures endommagées à Gaza, ces chiffres sur le suivi psychique des soldats mettent en perspective les répercussions invisibles des guerres modernes.