Table of Contents
Les USA détruisent leur ordre mondial pour Entité sioniste
Un rapport publié par le site américain « Counter Punch » confirme que la guerre de Gaza place le monde devant un défi sans précédent en ce qui concerne les relations des gouvernements avec le droit international et leurs obligations envers les institutions internationales telles que l’ONU, la Cour internationale de Justice et la Cour pénale internationale.
Le journaliste Ramzi Baroud a expliqué que l’ONU, fondée en 1945 pour maintenir un certain degré de consensus international, n’a jamais reflété les aspirations de tous les peuples. Au contraire, elle a été organisée selon un modèle de pouvoir hiérarchique, où les vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale se considéraient comme les maîtres, s’octroyant le veto et une place permanente au Conseil de sécurité de l’ONU. Quant aux vaincus, ils se sont retrouvés avec des sièges beaucoup moins importants à l’Assemblée générale, selon les dires de Ramzi Baroud.
Il a également souligné que, pour « survivre » dans l’inégalité du nouveau système international, les petits pays ont travaillé ensemble pour créer des organes politiques alternatifs, de moindre envergure à l’intérieur des grandes institutions, afin de représenter les droits des nations les plus pauvres et les plus opprimées du monde.
Le Mouvement des Non-Alignés, fondé en 1961, a été l’un des nombreux exemples de réussite, même relativement parlant.
Légitimité particulière
Au fil des ans, les États-Unis et leurs alliés occidentaux ont forgé leur version particulière de « légitimité », interprétant le droit international à leur manière et utilisant le veto à l’ONU chaque fois que cela ne servait pas leurs intérêts.
Pendant l’ère soviétique, l’ONU et ses institutions connexes semblaient équilibrées, du moins en apparence, alors que le monde était divisé entre l’Est et l’Ouest, ce qui donnait une certaine valeur politique à des organisations telles que le Mouvement des Non-Alignés, en majorité basé dans le Sud et ayant une valeur politique raisonnable.
Mais les choses ont changé par la suite, avec l’effondrement de l’Union soviétique au début des années 90, entraînant la chute du modèle de puissance qui permettait à Moscou de maintenir l’équilibre. En revanche, la Chine est apparue avec force, son influence croissante lui conférant au fil du temps une légitimité auprès des pays dépendant de son moteur économique.
Conséquences
Cependant, ce qui n’a pas changé, c’est la persistance des États-Unis à soutenir Entité sioniste. Il y a quelques jours seulement, l’ambassadrice américaine Linda Thomas-Greenfield a brandi son veto pour la quatrième fois le 20 février dernier, rejetant ainsi l’appel de l’Algérie à un cessez-le-feu immédiat pour des raisons humanitaires dans la bande de Gaza.
Même devant la Cour internationale de Justice, lorsque le monde entier plaide en faveur de la liberté palestinienne, les États-Unis s’y opposent et défendent Entité sioniste.
Il est étrange de constater que les États-Unis ont recours à ces différentes institutions, y compris la Cour pénale internationale dont ils ne sont pas membres, pour justifier leurs actions.
Le journaliste affirme que toutes ces décisions auront des conséquences et que les années à venir montreront que la crise de légitimité internationale, causée par un abus de pouvoir, ne sera pas corrigée par des changements superficiels. Le problème est devenu plus profond et plus grave, et le prix à payer est devenu insupportable.