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L’armée éthiopienne accusée de crimes de guerre en Amhara
L’armée éthiopienne aurait « exécuté sommairement plusieurs dizaines de civils » et commis d’autres crimes de guerre dans la région d’Amhara au nord-ouest en début d’année, a déclaré Human Rights Watch (HRW), appelant les Nations Unies à lancer une enquête indépendante.
L’incident survenu dans la ville de Merawi fin janvier a été l’un des plus meurtriers pour les civils depuis le début des affrontements entre les forces fédérales éthiopiennes et la milice Fano dans la région agitée en août, a indiqué le groupe de défense des droits basé à New York dans un rapport publié jeudi.
« Pillage » des biens civils
HRW a exhorté le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme à mener l’enquête sur les abus présumés.
Il a également appelé l’Union africaine à suspendre tous les déploiements des forces fédérales éthiopiennes dans les missions de maintien de la paix jusqu’à ce que « les commandants responsables de graves abus soient tenus pour responsables ».
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