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La France échappe aux sanctions des agences de notation, le risque est-il écarté ?
Les agences de notation Moody’s et Fitch maintiennent leurs prévisions stables et leurs notations de crédit pour la France malgré les nouvelles économiques négatives depuis février, choisissant de ne prendre aucune mesure lors des révisions de la semaine dernière.
La stabilité des notations de crédit
Fitch, qui avait abaissé l’année dernière la notation de la France à « AA négatif », a confirmé cette marque, indiquant un faible risque de défaut de paiement. De son côté, Moody’s n’a pas confirmé sa notation à « Aa2 » avec une perspective stable, la plus haute possible. Ces maintiens interviennent alors que le gouvernement d’Emmanuel Macron fait face à l’augmentation de la dette publique et à des difficultés de croissance économique.
Un risque persistant
Malgré les efforts du ministère des Finances pour réduire les dépenses, la France continue de dévier de ses objectifs de réduction du déficit. Le Conseil supérieur des finances publiques a critiqué le plan de Macron, soulignant son manque de crédibilité et mettant en garde contre les effets négatifs des mesures d’austérité sans précédent sur la croissance économique.
Le Premier ministre, Gabriel Attal, a déclaré que les investisseurs avaient « confiance » en la France et en son « attraction », après la décision des agences de conserver leurs notations élevées sans changement.
Pressions économiques croissantes
Les tensions politiques auxquelles Macron est confronté exacerbent les problèmes financiers, notamment avec la montée du parti Rassemblement national dirigé par Marine Le Pen. De plus, des menaces de retrait de confiance des législateurs planent, mettant en péril la stabilité du gouvernement.
Réponses gouvernementales et plans futurs
Le ministre des Finances, Bruno Le Maire, a réaffirmé l’engagement du gouvernement à réduire le déficit budgétaire à 3 % du PIB d’ici 2027. Malgré les défis, Le Maire a souligné la stratégie du gouvernement axée sur la croissance, les réformes structurelles et la réduction des dépenses.
Conclusion Incertaine
La France doit encore affronter un examen décisif de la part de l’agence Standard & Poor’s le 31 mai, avec une perspective négative sur sa notation actuelle « AA ». Les inquiétudes croissantes concernant la situation économique française se reflètent dans l’écart grandissant entre les obligations françaises et allemandes, autrefois parmi les plus sûres de la zone euro.
De plus, la faiblesse des obligations françaises par rapport à celles de l’Espagne, de l’Italie et du Portugal reflète les préoccupations croissantes concernant la crédibilité financière du pays.