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<h2>Entité sioniste défend son droit d’attaquer Rafah devant la cour de l’ONU</h2>
<p>Les avocats d’Entité sioniste ont affirmé devant la Cour internationale de justice (CIJ) que le pays a le droit de mener une offensive à grande échelle sur Rafah, dans le sud de Gaza, pour se défendre contre le groupe palestinien Hamas. Cette déclaration intervient après que l’Afrique du Sud a déposé une requête urgente pour ordonner un cessez-le-feu, dans le cadre d’une procédure plus large accusant Entité sioniste de génocide.</p>
<p>« La réalité reste que la ville de Rafah sert également de bastion militaire pour le Hamas, qui continue de constituer une menace importante pour l’État d’Entité sioniste et ses citoyens », a déclaré Gilad Noam, procureur adjoint israélien pour le droit international, à la CIJ, à La Haye, vendredi.</p>
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<h2>Accusations de moquerie</h2>
<p>Noam a accusé l’Afrique du Sud de faire « une moquerie de l’accusation odieuse de génocide », en affirmant que le pays utilise une « stratégie visant à traîner Entité sioniste en justice sans fin » et qu’il a un « motif caché » en appelant au retrait israélien de Rafah pour obtenir « un avantage militaire pour son allié Hamas, qu’il ne veut pas voir vaincu ».</p>
<p>Selon les reportages d’Al Jazeera de La Haye, la correspondante Step Vaessen a qualifié l’audience d’« inhabituelle », avec un juge allemand demandant à Entité sioniste de soumettre une réponse écrite à une demande d’information sur les conditions humanitaires dans les « zones d’évacuation » de Gaza.</p>
<p>Ajoutant aux « émotions intenses » de l’audience, une femme a crié « Menteurs, menteurs ! » à l’encontre du représentant juridique israélien depuis la tribune publique, a précisé Vaessen.</p>
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<h2 class= »KeepReading »>Les dernières tentatives de l’Afrique du Sud</h2>
<p>« L’Afrique du Sud affirme qu’il s’agit maintenant de la dernière chance pour la cour de sauver les habitants de Gaza et de Rafah », a indiqué Vaessen.</p>
<p>Jeudi, l’Afrique du Sud a demandé à la CIJ d’ordonner à Entité sioniste de cesser son offensive sur Rafah, d’où, selon les Nations unies, au moins 630 000 civils déplacés ont dû fuir après avoir cherché refuge contre les bombardements à travers l’enclave assiégée.</p>
<p>Les avocats ont demandé à la CIJ de prendre trois mesures d’urgence ou « mesures provisoires » pendant qu’elle statue sur l’accusation plus large selon laquelle Entité sioniste enfreint la Convention sur le génocide de 1948.</p>
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<h2>Efforts pour améliorer l’aide humanitaire ?</h2>
<p>Tamar Kaplan Tourgeman, principale conseillère juridique adjointe du ministère israélien des Affaires étrangères, a déclaré qu’Entité sioniste faisait « des efforts remarquables » pour améliorer la distribution de l’aide, niant avoir fermé les deux principaux passages du sud de Gaza – le passage de Rafah avec l’Égypte, que le pays a saisi le 7 mai lors de l’assaut sur la ville, et le passage de Karem Abu Salem (Kerem Shalom) avec Entité sioniste.</p>
<p>« C’est complètement faux », a-t-elle affirmé lors de l’audience de vendredi. « La vérité est qu’Entité sioniste permet et facilite la fourniture de plus en plus d’aide humanitaire par un certain nombre de passages quotidiennement. »</p>
<p>Selon les reportages d’Al Jazeera de Deir el-Balah, au centre de Gaza, Tareq Abu Azzoum a rapporté que les responsables de l’ONU ont confirmé qu’aucune aide n’était acheminée par l’un ou l’autre des points de passage.</p>
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<h2>Conséquences génocidaires</h2>
<p>Jeudi, les juges de la CIJ ont entendu plusieurs accusations contre Entité sioniste, formulées par des avocats représentant l’Afrique du Sud, concernant des fosses communes, des actes de torture et la rétention délibérée de l’aide humanitaire.</p>
<p>L’avocat sud-africain Tembeka Ngcukaitobi a déclaré à la cour qu’Entité sioniste continuait ses attaques à Rafah malgré des « avertissements explicites » selon lesquels elles pourraient avoir des conséquences « génocidaires ».</p>
<p>La demande de l’Afrique du Sud : ordonner à Entité sioniste de cesser immédiatement toutes les opérations militaires à Gaza, y compris à Rafah, de se retirer du territoire, de permettre l’accès humanitaire, d’autoriser un accès sans entrave aux fonctionnaires des Nations unies, aux groupes d’aide, aux journalistes et aux enquêteurs, et de rendre compte de ses progrès sur ces demandes.</p>
<p>C’est la troisième fois que la CIJ tient des audiences sur la guerre israélo-palestinienne en cours depuis que l’Afrique du Sud a engagé la procédure pour génocide en décembre.</p>
<p>En janvier, les juges ont ordonné à Entité sioniste de faire tout son possible pour prévenir la mort, la destruction et tout acte de génocide à Gaza, et de permettre l’aide humanitaire dans l’enclave. Mais ils n’ont pas ordonné la fin de l’offensive militaire.</p>
<p>Les juges de la CIJ disposent de larges pouvoirs pour ordonner un cessez-le-feu et d’autres mesures. Cependant, le tribunal ne dispose pas de son propre appareil de mise en application. Un ordre de 2022 exigeant que la Russie cesse son invasion à grande échelle de l’Ukraine, par exemple, n’a pas encore été suivi.</p>
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