# Qatar bénéficie d’une croissance économique avec production gazière
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<h2>Prévisions de Croissance Économique</h2>
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La banque Standard Chartered prévoit que le Qatar connaîtra une accélération significative de sa croissance économique à partir de 2025, en raison des expansions majeures de ses capacités de production de gaz naturel liquéfié (GNL).
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<h2>Projection pour 2025</h2>
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Le rapport « Prévisions économiques mondiales pour le deuxième trimestre 2024 » de la banque souligne que l’augmentation de la production de GNL élèvera considérablement la position du Qatar sur la scène économique mondiale.
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<h2>Commentaire du PDG</h2>
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Le PDG de Standard Chartered Qatar, Muhanned Makhl, a mis en lumière les perspectives économiques prometteuses en déclarant : « L’État du Qatar est sur le point de réaliser un bond économique significatif ».
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Il a expliqué que cela est dû au projet d’expansion du GNL dans le champ gazier Nord, qui non seulement ajoutera 16 millions de tonnes de GNL par an, mais renforcera également la position de Doha en tant que leader mondial du GNL.
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<h2>De la Ralentissement à la Prospérité</h2>
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Le rapport économique décrit un tournant pour l’économie qatarie. Actuellement en phase de « pré-boom du GNL », l’économie devrait se transformer de manière significative après le ralentissement qui a suivi la Coupe du Monde de la FIFA 2022.
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Les projets de GNL qui démarreront en 2025 augmenteront la production de GNL de 77 millions de tonnes par an actuellement à 126 millions d’ici la fin 2027, puis à 142 millions d’ici 2030, soit une augmentation de 85% par rapport aux plans précédents.
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<h2>Stimulation du Secteur Privé et Réduction de la Dette</h2>
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Le rapport prévoit que cette expansion stimulera également la croissance du secteur privé, avec un crédit privé en hausse d’environ 6% sur un an en janvier dernier, dépassant la croissance du PIB qui avait ralenti à 1,0% au deuxième trimestre de 2023.
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Concernant la santé financière, l’expansion prévue de la production de GNL devrait réduire considérablement la dette publique, avec des projections indiquant une baisse à 37,5% du PIB d’ici la fin 2024, 35% d’ici la fin 2025, et 30% d’ici 2027.
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Cette réduction est attribuée à l’utilisation stratégique des surplus pour rembourser la dette extérieure, avec des échéances totalisant environ 4,8 milliards de dollars en 2024 et 2 milliards de dollars en 2025.
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<h2>Stabilité Financière</h2>
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Le prix d’équilibre fiscal du pétrole pour le Qatar reste le plus bas parmi les pays exportateurs de pétrole de la région, à seulement 50 dollars le baril. Ce contexte stable soutient les solides réserves financières de l’État, qui ont augmenté de 10 milliards de dollars depuis le début de 2022, atteignant 67,6 milliards de dollars en janvier.
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La composition de la dette publique a également changé, avec désormais des parts presque égales entre la dette étrangère et domestique, contre un rapport de 60:40 en faveur de la dette extérieure en 2020. Cette évolution reflète une stratégie visant à équilibrer le portefeuille financier et à réduire la dépendance à la dette extérieure.
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<h2>Prévisions Régionales et Mondiales</h2>
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En plus des impacts locaux, le rapport de la banque prend en compte les tendances économiques plus larges. Muhanned Makhl a ajouté : « Avec l’augmentation de la capacité de GNL, nous prévoyons des effets multiplicateurs significatifs sur les économies régionales et mondiales. »
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L’Asie reste le principal moteur de la croissance, et la région Moyen-Orient et Afrique du Nord devrait connaître une expansion plus rapide en 2024 par rapport à 2023. La banque anticipe que la croissance du PIB mondial restera stable à 3,1% cette année et s’améliorera légèrement à 3,2% en 2025.
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