Netanyahu mise sur Trump pour Gaza en pleine crise humanitaire
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est au centre des médias internationaux en raison de divers sujets, notamment les obstacles qu’il pose dans les efforts de conclure un accord d’échange de prisonniers et la situation environnementale catastrophique dans la bande de Gaza.
Le journal israélien « Jerusalem Post » a cité des sources affirmant que Netanyahu entrave activement la conclusion d’un accord d’échange avec le mouvement de résistance islamique Hamas, même si les concessions faites par ce dernier pourraient permettre le retour des détenus dès la semaine prochaine.
Actualités connexes
- Armes israéliennes conçues pour maximiser les victimes à Gaza
- Hamas semble le plus flexible et Entité sioniste devra accepter un cessez-le-feu
- Les responsables de la sécurité israélienne doutent de l’engagement de Netanyahu envers la proposition de Biden
- Les négociations de l’accord piétinent et Entité sioniste étend la utilisation des boucliers humains
Les sources ont également mentionné que Netanyahu semble croire davantage en la victoire du précédent président américain Donald Trump aux prochaines élections américaines, ce qui réduit la pression sur lui pour répondre aux demandes du président Joe Biden.
Le journal « Maariv » s’est penché sur la question des Juifs ultra-orthodoxes, se demandant si leur recrutement conduirait à une perte de coalition pour Netanyahu.
Le quotidien a estimé que cette question pourrait diviser les militants en deux groupes : ceux qui obéiraient aux ordres de recrutement dans l’espoir d’être ultérieurement exemptés, et ceux qui débattraient du rejet de l’armée israélienne et ignoreraient les appels au recrutement pour leurs jeunes.
En revanche, le journal français « Le Monde » a mis en lumière les conditions désastreuses vécues par les habitants de la bande de Gaza, en particulier en raison de l’accumulation de déchets, de la prolifération de rats et de reptiles venimeux, ainsi que de la pollution des eaux usées terrestres, créant des odeurs nauséabondes rendant l’air irrespirable.
Des habitants de Gaza ont déclaré : « Si nous ne sommes pas tués par des bombardements, nous mourrons lentement. »
Dans un autre sujet, l’écrivain Patrick Wintour du « Guardian » a souligné que le Parti travailliste britannique fait face à des pressions internes pour changer sa politique à l’égard d’Entité sioniste.
Il a ajouté que ces pressions commençaient par des demandes de réorientation du financement de l’UNRWA et la suspension des ventes d’armes à Entité sioniste, ainsi que le rejet du recours déposé par le gouvernement précédent devant la Cour pénale internationale pour obtenir un mandat d’arrêt contre le Premier ministre israélien.
D’autre part, « Foreign Policy » a publié un article coécrit par Tony Karon et Daniel Levy, ancien négociateur israélien, affirmant que le moment était venu de marginaliser la participation d’Entité sioniste aux événements sportifs internationaux.
Ils ont estimé que boycotter le football israélien pourrait accomplir ce que d’autres boycotts ont échoué à faire, à savoir affaiblir le sentiment de légitimité d’Entité sioniste. Bien que le boycott sportif ne soit pas une solution miracle pour mettre fin au génocide, il attire l’attention des citoyens israéliens ordinaires sur leur isolement aux yeux du monde.