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Des milliers manifestent contre le surtourisme à Majorque
Quelque 20 000 manifestants ont investi les rues de la capitale de Majorque, Palma, lors d’une énorme manifestation contre le tourisme de masse.
La manifestation de dimanche a vu des revendications de changements dans un modèle touristique que les protestataires estiment préjudiciable à l’île espagnole méditerranéenne.
Sous le slogan « Changeons de cap et fixons des limites au tourisme », les manifestants ont formé une mer de drapeaux et de bannières colorés alors qu’ils déferlaient à travers les rues les plus visitées de la ville. La manifestation était la dernière d’une vague de [protestations contre le tourisme de masse en Espagne](/news/2024/4/20/thousands-protest-against-over-tourism-in-spains-canary-islands).
Revendications et Chiffres Clés
- Un panneau disait : « Votre luxe, notre misère ».
- Un autre mentionnait : « Ce n’est pas de la tourismophobie, ce sont des chiffres : 1 232 014 habitants, 18 millions de touristes ».
Appels à l’Action
Les protestations ont été lancées par une cinquantaine d’organisations et de groupes sociaux qui souhaitent que des limites soient imposées à un tourisme excessif dans les îles Baléares, dont les trois principales sont Majorque, Minorque et Ibiza.
Ils affirment que le modèle actuel de tourisme a poussé les services publics à bout, endommage les ressources naturelles et rend l’accès local au logement de plus en plus difficile.
Estimations sur la Participation et le Contexte
Les organisateurs ont affirmé que 50 000 personnes ont participé à la manifestation ; les estimations policières situent le nombre de participants plus près de 20 000.
L’année dernière, un nombre record de 17,8 millions de personnes ont visité les îles Baléares, à la fois depuis l’Espagne continentale et de l’étranger. Le nombre de visiteurs devrait être encore plus élevé cette année.
Perspectives et Solutions
Des manifestations de masse ont eu lieu en fin mai sur les trois principales îles de l’archipel, au cours desquelles de nombreux manifestants ont réclamé des mesures pour limiter le surtourisme sous le slogan : « Nos îles ne sont pas à vendre ».
Selon Jose Maria Ezquiaga, architecte et expert en urbanisme, les appartements touristiques devraient nécessiter l’approbation des associations de résidents locaux.
Manuel de la Calle, expert en tourisme et en affaires, a suggéré qu’une taxe touristique pourrait faire partie de la solution en générant des ressources pour la gestion du tourisme ou pour aider la population locale.