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Unesco inscrit le village natal de Mandela au patrimoine mondial
L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a inclus samedi sur sa liste des sites du patrimoine mondial un lieu de massacre remontant à l’époque de l’apartheid et le village où Nelson Mandela a grandi, parmi les sites en Afrique du Sud considérés comme des symboles marquants de la lutte qui a mis fin à la domination de la minorité blanche.
Le massacre a eu lieu en 1960 à Sharpeville, dans la province du Transvaal, où la police a tué 69 manifestants noirs, dont des enfants, à un tournant majeur qui a conduit le gouvernement de l’apartheid à interdire le Congrès national africain au pouvoir à l’époque.
Résolution et réconciliation
Quant au village isolé de Mvezo dans la province du Cap-Oriental, Mandela y a passé une partie de sa jeunesse. Son autobiographie « Un long chemin vers la liberté » indique qu’il a commencé son activisme politique dans ce village.
Parmi les 14 sites inscrits sous le titre « Droits de l’homme, libération et réconciliation : sites témoignant de l’héritage de Nelson Mandela », nous trouvons l’université de Fort Hare (Cap-Oriental) où Mandela a étudié, et les bâtiments de l’Union à Pretoria, où il a prêté serment en tant que premier président démocratiquement élu lors des élections générales de 1994.
Importance historique et culturelle
La directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, a déclaré : « Je félicite l’Afrique du Sud pour l’inscription de ces deux sites commémoratifs (sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO), qui témoignent non seulement de la lutte contre l’apartheid, mais aussi de la contribution de Nelson Mandela à la liberté, aux droits de l’homme et à la paix ».
Azoulay a ajouté : « Après 25 ans d’inscription de l’île de Robben sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, cette nouvelle inclusion garantit le transfert de l’héritage de la libération de l’Afrique du Sud et des valeurs qu’il incarne aux générations futures ».
La décision d’inscription des deux sites sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO a été prise lors d’une réunion de l’organisation à New Delhi, au cours de laquelle l’inscription de 3 autres sites en Afrique du Sud jugés importants pour comprendre les origines de l’humanité a également été décidée.