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42 morts et 183 blessés dans un affrontement tribal au Pakistan
Selon des sources policières pakistanaises, les combats tribaux qui ont éclaté la semaine dernière dans le nord-ouest du pays ont causé un total de 225 victimes, entre morts et blessés.
Origine des affrontements
Les affrontements ont débuté mercredi dernier entre les tribus Sunnites de Mardagh et Shiites de Mali Khel, lorsque des coups de feu ont été tirés lors d’une réunion tribale destinée à résoudre des conflits de longue date sur des terres. Cet incident a ravivé les tensions, profondément enracinées, entre ces deux communautés vivant dans la région de Kurram, proche de la frontière afghane.
État des lieux des victimes
Un responsable du ministère de l’Intérieur régional, qui a souhaité garder l’anonymat, a rapporté qu’un cessez-le-feu avait été convenu la nuit précédente, alors que 35 décès avaient déjà été enregistrés. Toutefois, les violences ont repris tard dans la nuit, entraînant sept nouvelles victimes. À ce jour, le bilan s’élève à 42 morts et 183 blessés.
Parmi les blessés, plusieurs femmes ont été signalées. Toutefois, l’identification des victimes se poursuit.
Préoccupations des droits de l’homme
La Commission pakistanaise des droits de l’homme a exprimé une vive inquiétude face à ce nombre élevé de civils touchés, soulignant que leur liberté de mouvement ainsi que l’accès à la nourriture et aux soins médicaux sont gravement restreints.
Contexte des conflits tribaux
Ce type de conflit est courant au Pakistan, en particulier dans la province de Khyber Pakhtunkhwa, qui est montagneuse et borde l’Afghanistan. Les traditions et les règles tribales y prédominent, et la circulation des armes est fréquente. Les forces de sécurité éprouvent des difficultés à maintenir l’ordre, et ces conflits peuvent durer longtemps et devenir très violents.