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Thomas Friedman avertit les démocrates des conséquences de leurs mots
Le journaliste américain Thomas Friedman a exprimé ses préoccupations concernant les paroles des démocrates, notamment en ce qui concerne leur traitement du candidat républicain Donald Trump. Au début, il pensait que Kamala Harris, la vice-présidente, et le Parti démocrate pourraient surmonter les défis en se positionnant contre Trump lors des élections présidentielle prévues le 5 novembre prochain.
Des mots qui portent à conséquence
Friedman a récemment entendu des démocrates qualifier leurs adversaires républicains d' »étranges ». Il a souligné qu’il n’aurait jamais imaginé que cette moquerie politique pourrait être plus « futile, absurde et nuisible » que de désigner Trump et ses partisans avec cette étiquette.
Dans un article publié dans le New York Times, Friedman a commenté une déclaration de Tim Walz, gouverneur du Minnesota, critiquant le choix par Trump du sénateur J.D. Vance comme candidat à la vice-présidence.
Le courage face à la peur
Dans sa déclaration, Walz a déclaré : « Les fascistes comptent sur notre recul, mais nous ne craignons pas les étranges. Nous ressentons un certain stress, mais nous ne sommes pas effrayés ». Il a ajouté que les gens ont compris ce que les habitants du Minnesota savaient déjà : « Ces personnes sont étranges ».
Friedman a noté que Harris avait commenté ces critiques lors d’un discours tenu au début de cette semaine, en les qualifiant de « bizarres ».
le débat s’intensifie
Friedman a également mentionné les commentaires du ministre des Transports, Pete Buttigieg, qui a déclaré que Trump était désormais « plus âgé et continuait d’être plus étrange ». De plus, Chuck Schumer, le leader de la majorité démocrate au Sénat, a qualifié Vance de « personne étrange » et « déviante ».
Friedman conclut que pour les démocrates qui espèrent remporter des États clés, il est crucial de communiquer avec les hommes et les femmes de la classe ouvrière blanche et ceux sans éducation universitaire, qui se sentent humiliés par l’élite libérale. Ces électeurs éprouvent plus de mépris pour ceux qui détestent Trump que pour les politiques de l’ancien président.
Le message à éviter
Ainsi, selon Friedman, l’une des pires stratégies que les démocrates pourraient adopter est de traiter les partisans de Trump comme des « étranges ». Ce type de discours ne fait qu’aliéner une partie de l’électorat qui se sent déjà marginalisée.