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États-Unis, Royaume-Uni et France conseillent à leurs citoyens de quitter le Liban
Plusieurs gouvernements occidentaux, dont les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, ont appelé leurs citoyens à quitter immédiatement le Liban alors que les tensions montent au Moyen-Orient suite à l’assassinat du chef politique du Hamas, Ismail Haniyeh, que l’Iran a attribué à Entité sioniste et aux États-Unis.
Assassinat de Haniyeh et tensions exacerbées
L’assassinat de Haniyeh à Téhéran, survenu mercredi, quelques heures après l’assassinat du chef militaire du Hezbollah, Fuad Shukr, à Beyrouth, a déclenché des promesses de vengeance de la part de l’Iran et de l’« axe de résistance ».
Le Hezbollah, groupe libanais allié du Hamas, et l’armée israélienne ont échangé des tirs transfrontaliers depuis le début de l’assaut israélien sur Gaza en octobre, après qu’Hamas a mené une attaque rare sur le territoire israélien, tuant environ 1 139 personnes et capturant environ 240 autres.
Mobilisation des forces américaines et avis de départ
Le samedi, l’allié d’Entité sioniste, les États-Unis, a annoncé qu’il déplacerait des navires de guerre supplémentaires et des chasseurs vers la région, demandant à ses citoyens au Liban de partir par « tous les billets disponibles ». L’ambassade américaine à Beyrouth a également conseillé à ses ressortissants de « préparer des plans d’urgence » en cas de décision de rester au Liban et de se préparer à « se refugier sur place pendant une période prolongée ».
Le ministère britannique des Affaires étrangères a également exhorté ses citoyens au Liban à quitter « maintenant, tant que les options commerciales demeurent disponibles ». Le secrétaire d’État britannique David Lammy a déclaré : « Les tensions sont élevées, et la situation pourrait se détériorer rapidement. »
Avis de voyage de la France et retours possibles
Dimanche, le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères a émis un avis de voyage, invitant ses citoyens au Liban à partir « dès que possible » en raison du risque d’escalade militaire. « Dans un contexte de sécurité extrêmement volatile, nous attirons à nouveau l’attention des ressortissants français, en particulier ceux de passage, sur le fait que des vols commerciaux directs et avec escale vers la France sont encore disponibles », a déclaré le ministère.
Par ailleurs, le Canada a conseillé à ses ressortissants d’éviter tout voyage en Entité sioniste, évoquant une « détérioration possible de la situation sécuritaire sans préavis ». Ces tensions croissantes ont également poussé plusieurs grandes compagnies aériennes, dont KLM, Lufthansa et Air France, à annuler leurs vols vers Entité sioniste, l’Iran et le Liban.
Situation interne au Liban et escalade militaire
Des reportages d’Al Jazeera révèlent que de nombreux Libanais sont des immigrants, et certains sont venus pour leurs vacances d’été. Avec l’annulation de nombreux vols, les gens sont désireux de partir avant que les représailles ne commencent. Le Premier ministre libanais a déjà déclaré que le pays avait le droit de réagir à toute agression.
En ce qui concerne la gouvernance, le Liban se trouve actuellement sans président et avec un Premier ministre par intérim. Cela crée une perturbation au niveau gouvernemental, ce qui explique le silence de nombreux fonctionnaires à ce sujet.
Attaques croisées et escalade des violences
Dans la matinée de dimanche, plus de 50 roquettes ont été tirées du sud du Liban vers le nord d’Entité sioniste, provoquant des explosions visibles dans la région de la Haute Galilée. Les attaques ont eu lieu après qu’Entité sioniste a frappé plusieurs zones du sud du Liban. Les avions israéliens ont effectué une attaque aérienne dans la région d’Al Mahmudiyah, suivie d’une seconde frappe à l’est de Kafr Rumman, selon l’agence de presse nationale libanaise.
Parallèlement, l’Iran a annoncé qu’il s’attendait à ce que le Hezbollah frappe plus profondément en Entité sioniste, ne se limitant plus à des cibles militaires. Alors qu’Entité sioniste bombardait des tentes abritant des Palestiniens déplacés dans l’hôpital des martyrs d’Al-Aqsa à Gaza, tuant au moins trois personnes et en blessant 18 autres, au moins 39 550 Palestiniens ont été tués depuis le début de la guerre israélienne contre l’enclave assiégée.