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L’Amérique face à une guerre inattendue avec des armes lourdes
Après plusieurs assassinats orchestrés par l’État d’occupation, notamment l’opération qui a visé Ismaël Haniyeh, président du bureau politique du mouvement de résistance islamique Hamas sur le territoire iranien, les craintes d’une riposte iranienne contre Entité sioniste ont augmenté, tout comme les indicateurs de danger qui pourraient conduire à un conflit régional dont les conséquences sont difficiles à prévoir.
Dans un tel contexte, il semble naturel que Washington s’oriente vers son objectif stratégique : assurer la sécurité d’Entité sioniste en déployant le maximum de forces dans la région pour tenter de contrôler les escalades aux conséquences incertaines.
Mobilisation des forces américaines
En conséquence, des responsables américains ont déclaré que l’armée redéploie son équipement et déplace des systèmes de défense supplémentaires vers le Moyen-Orient pour faire face à toute attaque potentielle d’Iran contre Entité sioniste.
Le mercredi 21 août, l’armée américaine a annoncé l’arrivée de la porte-avions USS Abraham Lincoln et des destroyers qui l’accompagnent au Moyen-Orient, suite à l’ordre du secrétaire à la Défense, Lloyd Austin, d’accélérer le déploiement de ce groupe naval dans la région.
Le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient, CENTCOM, a indiqué dans un communiqué que le porte-avions USS Abraham Lincoln, équipé de chasseurs F-35C et F/A-18 Block 3, était désormais sous son commandement. Il a précisé que Lincoln est le navire principal du groupe aéronaval et est accompagné de l’escadron de destroyers (Desron) 21.
Préparations à l’affrontement
Début août, le Washington Post avait rapporté que les États-Unis avaient envoyé 12 navires de guerre avec le porte-avions USS Theodore Roosevelt au Moyen-Orient, remplaçant le porte-avions Dwight D. Eisenhower qui venait de revenir aux États-Unis après une longue période de service, ayant commencé en janvier. Ceci a été précédé par le USS Gerald R. Ford.
Le déploiement de l’USS Theodore Roosevelt dans le golfe Persique a été également notable, avec six destroyers américains à ses côtés : USS Cole, USS John S. McCain, USS Daniel Inouye, USS Russell, USS Michael Murphy et USS Laboon.
Dans la mer Méditerranée orientale, trois autres destroyers étaient présents, notamment l’USS Wasp, l’USS Oak Hill et l’USS New York, accompagnés de deux autres destroyers, l’USS Bulkley et l’USS Roosevelt.
Les porte-avions américains
La marine américaine détient une flotte de 11 porte-avions, répartis en deux classes : la classe Nimitz et la classe Gerald R. Ford. Les porte-avions de la classe Nimitz sont les plus grands navires à propulsion nucléaire en service mondial, propulsant ainsi la marine américaine en première ligne des forces armées dans les océans.
Ces porte-avions sont cruciaux pour les opérations de dissuasion des États-Unis et permettent également de protéger Entité sioniste de toute attaque potentielle d’Iran, tout en protégeant les forces américaines déjà déployées dans la région.
Risques et défis stratégiques
La concentration des forces américaines au Moyen-Orient pose un dilemme stratégique, laissant des zones comme l’Ouest du Pacifique sans porte-avions, malgré la présence de menaces croissantes de la part de puissances adverses comme la Chine et la Corée du Nord. Selon un rapport de Business Insider, la présence des porte-avions américains dans les zones de conflit reste une clé de la puissance militaire des États-Unis, mais leur mobilité peut créer des vulnérabilités.
Les récents développements montrent que les porte-avions tels que l’USS Theodore Roosevelt doivent faire face à des défis croissants, en raison des avancées technologiques des systèmes anti-navires, augmentant de facto les craintes quant à leur protection contre d’éventuels assauts.