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Le rôle des médias face au soutien rapide et le refus de négocier
Lors d’une rencontre à Port-Soudan, le président du Conseil de souveraineté et commandant en chef des forces armées, Abdel Fattah Al-Burhan, a salué le rôle crucial des journalistes et des membres des médias, qui se tiennent aux côtés du peuple et des forces armées dans leur lutte contre les Forces de soutien rapide.
Cette déclaration a été faite lors d’une réunion organisée par l’Union générale des journalistes soudanais, réunissant Al-Burhan avec une sélection d’éminents journalistes. En s’exprimant, il a loué les sacrifices des forces armées et d’autres forces régulières, ainsi que la résistance populaire qui ont permis d’échouer les plans des Forces de soutien rapide.
Al-Burhan a souligné que le peuple soudanais ne tolérera pas ces « rebelles et mercenaires », affirmant avec fermeté qu’il n’y a pas de place pour les Forces de soutien rapide au Soudan, insistant sur le fait que la volonté du peuple est de mettre fin à cette rébellion de manière définitive.
Refus de négocier à Genève
En ce qui concerne les négociations en cours, Al-Burhan a clarifié que le Soudan a rejeté de participer aux pourparlers de Genève, expliquant que cette décision a été motivée par le non-respect des exigences du pays dans cette invitation.
Parallèlement, le président de l’Union des journalistes soudanais, Sadiq Al-Razigi, a rendu hommage à la mémoire des journalistes qui ont perdu la vie en raison des actions des Forces de soutien rapide. Il a également appelé à la création d’un fonds pour soutenir les journalistes touchés par la guerre.
Initiatives pour soutenir le journalisme
Al-Razigi a lancé une initiative visant à réhabiliter les institutions médiatiques détruites par le conflit, mettant en avant l’importance d’offrir des services de couverture médicale et le soutien nécessaire aux journalistes.
La réunion s’est conclue par des interventions de plusieurs journalistes et professionnels des médias, qui ont plaidé pour le renforcement du rôle de la presse et pour la nécessité de permettre aux institutions médiatiques d’accéder à l’information pour servir l’opinion publique.