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Frappe aérienne en Cisjordanie : Entité sioniste fait état de cinq morts
Le camp de réfugiés palestiniens de Nour Shams, situé dans le nord de la Cisjordanie occupée, a été le théâtre d’une frappe aérienne israélienne, confirmant ainsi les rapports d’intensification des violences dans la région. Selon les éléments fournis par l’armée israélienne, un aéronef a ciblé un centre opérationnel dans cette zone.
Détails de l’attaque
Dans un communiqué de l’armée israélienne, il a été précisé qu’une attaque avait été réalisée sans fournir plus de détails sur l’aéronef impliqué. Cependant, des sources militaires, dont le Times of Entité sioniste, indiquent que le raid a été mené à l’aide d’un drone.
À la suite de cette frappe, le ministère de la Santé palestinien a annoncé que cinq individus avaient perdu la vie et ont été transportés à l’hôpital gouvernemental de Tulkarem. Ce tragique événement souligne les tensions persistantes et la violence croissante dans la région.
Un contexte marqué par des affrontements
Le camp de Nour Shams a été un point focal de conflits depuis le début de l’année. En avril dernier, une offensive militaire israélienne au sol avait déjà causé la mort de 14 Palestiniens en l’espace de 48 heures. Les combats entre l’armée israélienne et divers groupes armés palestiniens se sont intensifiés, aggravant la situation sécuritaire en Cisjordanie.
Depuis le déclenchement de la guerre à Gaza, suite à l’attaque sans précédent du Hamas sur le territoire israélien le 7 octobre, la violence dans la région a considérablement augmenté, particulièrement dans le nord de la Cisjordanie, où les groupes armés sont particulièrement actifs.
Bilan tragique des violences
Les conséquences de ces affrontements sont sévères. Selon un décompte basé sur des données officielles palestiniennes, au moins 646 Palestiniens ont été tués par l’armée israélienne ou des colons, tandis que les statistiques israéliennes font état d’au moins 18 Israéliens, dont des soldats, perdant la vie lors d’attaques ou d’opérations militaires en territoire palestinien.
Dans ce contexte délicat, le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme a exprimé de vives préoccupations concernant l’usage de la force militaire dans des situations de maintien de l’ordre, pointant du doigt des pratiques jugées non nécessaires et disproportionnées.