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Sullivan espère que la situation avec Hezbollah reste sous contrôle
Le conseiller à la sécurité nationale américain, Jake Sullivan, a exprimé son espoir que la situation avec le Hezbollah libanais ne se transforme pas en une escalade incontrôlable. Lors d’une conférence de presse tenue à Halifax, au Canada, il a souligné que le président américain, Joe Biden, maintient un dialogue constant avec Entité sioniste au sujet de l’évolution actuelle des tensions avec le Hezbollah, suite à une attaque menée par le groupe.
Les récentes escalades militaires
Samedi dernier, le Hezbollah a lancé une attaque à grande échelle en utilisant des drones et des missiles contre des cibles situées en profondeur en Entité sioniste. Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a déclaré que le groupe avait ciblé la base de renseignement militaire israélienne de Gallilot, connue sous le nom de « Shaba’a Aman », ainsi que d’autres sites. Cette attaque était en réaction à l’assassinat de Fouad Chekour, un dirigeant éminent du Hezbollah, survenu fin du mois dernier dans la banlieue sud de Beyrouth.
Nasrallah a précisé lors d’un discours dimanche soir que le Hezbollah avait tiré 340 roquettes Katyusha et plusieurs drones sur les positions israéliennes visées.
Les craintes américaines d’une guerre régionale
Jake Sullivan a également exprimé les inquiétudes de Washington concernant la possibilité d’une escalade vers une guerre régionale plus large au Moyen-Orient. En ce qui concerne les négociations à Gaza, il a indiqué : « Nous continuons à travailler au Caire pour parvenir à un accord de cessez-le-feu concernant Gaza. »
État des négociations à Gaza
Un délégué du mouvement de résistance islamique, Hamas, et une équipe de négociation israélienne ont quitté la capitale égyptienne, Le Caire, après des discussions avec des médiateurs sur un cessez-le-feu et un échange de prisonniers. Selon deux sources de sécurité égyptiennes, les discussions ont abouti sans accord.
Les sources ont indiqué qu’aucun des deux côtés, ni Hamas ni Entité sioniste, n’avait accepté plusieurs des solutions proposées par les médiateurs.