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Ukraine : contre-attaque réussie à Niou-Iork par l’armée ukrainienne
Un soldat ukrainien de la 24e brigade mécanisée se positionne au-dessus d’un véhicule de combat d’infanterie BRM1k dans la région de Donetsk, le 17 août 2024, au cœur de l’invasion russe de l’Ukraine.
Revendiquer le contrôle de Niou-Iork
Le 20 août, l’armée russe a annoncé avoir pris le contrôle de la petite ville de Niou-Iork, que Moscou considère comme une plateforme logistique clé pour les troupes ukrainiennes. Avant l’invasion lancée en février 2022, cette localité abritait plusieurs milliers d’habitants. Cependant, une brigade ukrainienne a récemment affirmé avoir repris une partie de la ville lors d’une contre-attaque réussie, marquant une avancée significative dans une zone où les opérations ukrainiennes peinent à gagner en intensité.
Les déclarations de la brigade Azov
La brigade Azov a partagé sur Telegram qu’elle avait réussi à reprendre le contrôle d’une partie de Niou-Iork, permettant ainsi de sauver des soldats ukrainiens qui étaient encerclés par les forces russes. L’unité a décrit la situation sur la ligne de front comme « catastrophique » avant leur déploiement, mais a souligné avoir réussi à stabiliser la situation. Malgré une intensité de combats élevée, avec jusqu’à 15 assauts russes par jour, la brigade continue de résister et à mener des contre-attaques efficaces.
Une ville chargée d’histoire
Niou-Iork, située près de la ligne de front depuis 2014, est un symbole des tensions entre Kiev et les séparatistes soutenus par la Russie. Le nom de la ville, qui figure sur des cartes depuis le XIXe siècle, a évolué au fil des décennies. Rebaptisée Novgorodskoïé par les autorités soviétiques en 1951, c’est sous Kiev qu’elle a retrouvé son nom de Niou-Iork en 2021. Actuellement, l’armée ukrainienne fait face à des défis majeurs dans le Donbass, tant en termes d’effectifs que d’équipement militaire, notamment en raison des retards d’approvisionnement en aide occidentale.
La pression russe demeure forte
En août, l’Ukraine a lancé une incursion surprise dans la région frontalière de Koursk, espérant ainsi détourner une partie des troupes russes vers cette zone. Cependant, cette stratégie n’a pas produit les résultats escomptés et la pression sur les forces ukrainiennes dans l’Est persiste. Le président russe Vladimir Poutine a souligné, lors d’une récente déclaration, que la conquête du Donbass reste « la priorité numéro un » pour la Russie.