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Michel Barnier : la droite plus dure, un constat amer

by Saliha

Michel Barnier : Un constat amer sur la droite plus dure

Publié il y a 4 heures, cet article révèle les critiques de Nicolas Mayer-Rossignol, maire socialiste de Rouen, qui ne mâche pas ses mots concernant la nomination de Michel Barnier au poste de premier ministre. Sur France Info, il a accusé Emmanuel Macron d’avoir négocié un accord avec Marine Le Pen, soulignant que la gauche n’est pas exempte de reproches.

Une élection marquée par la droite

Ce samedi 7 septembre, Mayer-Rossignol a déclaré que la gauche aurait dû s’engager davantage pour permettre l’émergence de réformes de gauche. Il a mis en lumière que les résultats des élections législatives anticipées, organisées deux mois plus tôt, avaient conduit à une situation où le Nouveau Front populaire remporte le plus grand nombre de sièges à l’Assemblée nationale.

Il a exprimé des regrets quant à l’absence de soutien pour Bernard Cazeneuve, qui était pressenti pour devenir le premier ministre d’Emmanuel Macron. Le comité exécutif du Parti socialiste, après un débat intense, a finalement décidé de ne pas soutenir la candidature de Cazeneuve.

Des conditions jugées scandaleuses

Mayer-Rossignol a qualifié les « conditions démocratiques, républicaines et politiques » entourant la nomination de Barnier de « scandaleuses ». Selon lui, ce ne sont pas les Républicains qui ont obtenu le plus de voix aux élections, mais plutôt Marine Le Pen qui tire les ficelles du futur gouvernement, une situation qu’il trouve inacceptable.

Il a également mis en avant son scepticisme quant à la déclaration de Michel Barnier, qui affirmait que son gouvernement ne serait pas composé uniquement de membres de droite. Le maire socialiste a exprimé des doutes quant à la capacité de ce gouvernement à promouvoir la justice sociale et fiscale, rappelant les 50 ans de parcours politique de Barnier.

Une vision politique claire

Emmanuel Macron et Michel Barnier étant connus pour leurs orientations politiques, Mayer-Rossignol conclut en insistant sur la nécessité de rester vigilant. Il ne cache pas son inquiétude sur le fait que les politiques de Barnier, tout comme celles de Macron, ne correspondent pas aux attentes de la gauche en matière de justice fiscale et sociale.

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