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La controverse entre Canberra et Elon Musk se poursuit
Publié le 14 septembre 2024, à 07:58
Une réglementation des réseaux sociaux contestée
Le gouvernement australien, sous l’impulsion de son Premier ministre, cherche à renforcer la réglementation des réseaux sociaux, une initiative qui ne trouve pas faveur auprès d’Elon Musk, le patron de X. Ce dernier a récemment qualifié le gouvernement australien de « fasciste », en réaction à la proposition de loi visant à sanctionner les plateformes qui ne parviennent pas à lutter efficacement contre la désinformation.
Des sanctions financières pour les géants de la technologie
Le projet de loi présenté par Canberra envisage d’imposer des amendes conséquentes pouvant atteindre 5 % du chiffre d’affaires annuel des entreprises technologiques en cas de non-respect de leurs obligations de régulation. Ces mesures s’inscrivent dans une volonté plus large de garantir une responsabilité sociale accrue des réseaux sociaux.
Réponse du Premier ministre australien
En réponse aux critiques d’Elon Musk, le Premier ministre Anthony Albanese a souligné que les réseaux sociaux avaient une « responsabilité sociale ». Il a ajouté que si M. Musk ne saisissait pas cette notion, cela révélait davantage sur lui que sur son propre gouvernement.
Une querelle prolongée
Cette situation ne fait que réitérer la tension déjà existante entre Elon Musk et l’exécutif australien en matière de réglementation des réseaux sociaux. Le gouvernement examine une série de mesures destinées à contraindre ces plateformes à prendre en charge le contenu diffusé, y compris une éventuelle interdiction d’accès pour les moins de 16 ans.
Des complications au Brésil
Outre ces débats en Australie, Elon Musk est également confronté à des défis juridiques au Brésil, où X est bloqué depuis le 30 août dernier par décision de la Cour suprême, ajoutant un autre niveau de complexité à la situation actuelle.