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Éric Ciotti quitte Les Républicains
Le député des Alpes-Maritimes, Éric Ciotti, a annoncé dimanche son départ du parti Les Républicains (LR) et de sa présidence. Cette décision marque un tournant significatif dans la politique française, alors que Ciotti a été au cœur d’une alliance controversée avec le Rassemblement National (RN) depuis juin dernier. Il espère ainsi ouvrir la voie à une refondation d’une grande famille politique « dans la clarté et l’indépendance », comme il l’a déclaré dans une interview publiée sur le site du Figaro.
Création d’un nouveau parti
Éric Ciotti a récemment lancé son propre parti, baptisé l’Union des droites pour la République (UDR), fin août. Ce nouvel engagement politique semble être une réponse à ses difficultés au sein de LR, où les tentatives d’exclusion à cause de son alliance avec le RN n’ont cessé de croître.
Contexte judiciaire et politique
Ce départ intervient alors qu’une audience judiciaire est prévue le 14 octobre pour statuer sur son exclusion potentielle par les dirigeants de LR. Bien qu’Éric Ciotti ait affirmé avoir remporté trois victoires devant la justice et n’avoir aucune inquiétude quant à cette audience, il a précisé que celle-ci « n’a plus d’objet » puisqu’il quittera la présidence et le parti d’ici là.
Appel à l’union des droites
Ayant informé le président des députés LR, Laurent Wauquiez, ainsi que Marine Le Pen de sa décision, Éric Ciotti a lancé un appel aux élus de LR pour les inciter à le rejoindre dans ce qu’il qualifie d’union des droites à l’italienne, englobant le centre-droit jusqu’à l’extrême droite. Cette initiative survient après l’annonce par le Premier ministre LR, Michel Barnier, de la formation de son gouvernement, où plusieurs membres de l’ancien parti de Ciotti ont été nommés.
Réactions à sa décision
Éric Ciotti a exprimé son désaccord avec ceux qui travaillent dans le gouvernement d’Emmanuel Macron, tout en mentionnant quelques figures politiques, telles que David Lisnard, François-Xavier Bellamy, ou Laurent Wauquiez, qui ne sont pas selon lui tombés dans « la grotesque caricature » que représente le gouvernement actuel.
Conséquences de cette rupture
Cette rupture ouvre également la voie à la succession de la présidence des Républicains, une position à laquelle Laurent Wauquiez pourrait prétendre, selon certaines sources internes. Le président du groupe de 47 députés LR à l’Assemblée nationale, La Droite républicaine (LR), a de son côté choisi de ne pas rejoindre le gouvernement de Michel Barnier après avoir refusé un poste au ministère des Finances.