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Marine Tondelier dénonce le racisme au sein du gouvernement Barnier
La cheffe de file des Écologistes, Marine Tondelier, a exprimé mardi sur France 2 son inquiétude concernant le « racisme », qu’elle considère comme une « valeur clé » du nouveau gouvernement dirigé par Michel Barnier, qui a été nommé il y a trois jours. Tondelier a également critiqué l’« impréparation » de ce dernier gouvernement.
« Il faut imaginer des personnes victimes de racisme chaque jour à l’école […]. Les parents sont inquiets pour leurs enfants et constatent que le racisme est désormais une valeur fondamentale du gouvernement », a-t-elle dénoncé.
Les déclarations controversées du nouveau ministre de l’Intérieur
Marine Tondelier a pointé du doigt les propos de certains membres du gouvernement concernant la colonisation et l’expression des « Français de papier », en référence aux déclarations du nouveau ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, qui a utilisé cette expression souvent associée à l’extrême droite.
Les antécédents des nouveaux ministres
« J’ai compris maintenant que si l’on triche à « Interville », on devient ministre de l’Intérieur, et que ceux qui affirment que l’hydroxychloroquine est efficace sans essais cliniques accèdent à des postes comme ministre de la Recherche », a raillé la leader des Verts. Elle faisait allusion à une polémique née d’accusations de triche lors d’une émission de jeu télévisé en 1997, à laquelle Bruno Retailleau avait participé, ainsi qu’à Patrick Hetzel, le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, qui avait soutenu l’usage de l’hydroxychloroquine en réponse au Covid-19.
Un gouvernement qualifié de « club des perdants »
Le sénateur communiste Ian Brossat a ajouté que cela représentait le « club des perdants aux commandes », en ironisant sur France Info : « J’ai l’impression d’assister à une réunion du Rotary Club de Neuilly. Pour occuper des postes ministériels, il semble important d’avoir participé à la Manif pour tous. C’est tragique pour la France. »
Réduction du ministère de la Transition écologique
Marine Tondelier a également exprimé sa préoccupation face à la diminution des compétences du ministère de la Transition écologique, dont Agnès Pannier-Runacher aura la charge. Elle a souligné que celui-ci était « le plus riquiqui, le plus minuscule » qu’elle ait connu depuis quinze ans. « Elle n’a pas la mer, elle n’a pas les forêts, elle n’a pas le logement : comment peut-elle faire de l’écologie sans ces éléments ? », s’est-elle interrogée.