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Le Premier ministre assure l’écoute des groupes politiques à l’Assemblée
« Les ministres recevront les élus de LFI ou du Rassemblement national s’ils souhaitent être reçus », a déclaré le Premier ministre Michel Barnier lors d’une interview accordée au Journal de Saône-et-Loire. Cette annonce fait suite à la polémique suscitée par le recadrage du ministre de l’Économie, Antoine Armand.
Un pari sur le respect des élus
Dans ses propos, Michel Barnier a précisé son approche en affirmant : « Marine Le Pen est présidente d’un groupe qui est très important à l’Assemblée nationale. J’ai voulu lui confirmer que la règle est que les groupes représentés à l’Assemblée seraient respectés et écoutés. Cela s’applique à tous les groupes politiques, de la droite à la gauche, qui représentent tous des citoyens. »
Cette semaine, une déclaration du ministre de l’Économie avait semé le trouble, suggérant que les élus du Rassemblement national (RN) pourraient être écartés des consultations pour la préparation du budget. Antoine Armand, invité de France Inter, avait expliqué que sa porte resterait ouverte pour dialoguer avec le Parti socialiste, les écologistes et les communistes, tout en posant une réserve concernant le RN qu’il ne considère pas comme partie intégrante de « l’arc républicain ».
Clarification nécessaire avec Marine Le Pen
Face à cette situation, le Premier ministre a jugé nécessaire de contacter directement Marine Le Pen pour lui confirmer que ses élus seraient bien reçus à Bercy, soulignant ainsi l’importance de respecter tous les groupes politiques, y compris ceux de la France insoumise (LFI) et du RN.
Cette prise de position marque un tournant dans la gestion de la communication politique du gouvernement, visant à renforcer les échanges avec l’ensemble des représentants élus, et à assurer une plus grande transparence dans les discussions budgétaires à venir.
Michel Barnier rappelle ainsi que le dialogue reste ouvert pour tous, illustrant l’engagement du gouvernement à écouter et prendre en compte la diversité des opinions au sein de l’Assemblée nationale.