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La tragédie des effets secondaires des antibiotiques prend une tournure tragique avec le cas de Sergio Cellitti, un jeune homme de 22 ans qui a perdu la vie à cause des conséquences dévastatrices d’un traitement antibiotique. Fabrizio Gentili, un professeur de mathématiques et de physique de 47 ans, témoigne de ses propres souffrances et de celles de Sergio, soulignant l’urgence de cette problématique méconnue.
Les effets dévastateurs des antibiotiques
Fabrizio Gentili évoque la lutte de Sergio, un jeune homme talentueux et sportif, diplômé en psychologie. Malheureusement, il a succombé aux effets dévastateurs des antibiotiques. Les souffrances qu’il a endurées, comme une douleur atroce et des problèmes neurologiques, sont devenues insupportables, le poussant à commettre l’irréparable.
Un cri d’alarme pour les jeunes
Ce n’est pas la première fois qu’un jeune homme se retrouve dans une situation critique à cause d’effets secondaires d’antibiotiques. Fabrizio souligne que même si l’Agence italienne du médicament (Aifa) recommande de ne pas prescrire ces médicaments en première intention, beaucoup de prescriptions continuent à être faites sans précaution suffisante.
Un parcours de souffrance
Fabrizio décrit sa propre expérience après avoir pris du Ciproxin pour traiter une infection urinaire : « Je suis passé d’un athlète à une personne immobilisée sur un canapé, contraint de supporter des douleurs aux tendons si intenses que j’ai dû être nourri par ma famille pendant près de neuf mois. » Aujourd’hui, il vit avec 60 % d’invalidité et des frais médicaux exorbitants, sans aucun soutien adéquat de la part des institutions.
Un appel à la solidarité
Fabrizio Gentili est devenu un référent pour d’autres victimes d’effets secondaires d’antibiotiques, partageant son expérience et offrant du soutien. Cependant, la détresse est grande : « Les institutions nous ont laissés seuls. Si l’on n’a pas un cadre familial et économique stable, la situation peut conduire à des tragédies. » Il appelle à une prise de conscience pour que ces décès soient reconnus comme des effets secondaires d’antibiotiques et non simplement comme des cas de dépression classique.