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Suspension du projet de surveillance aérienne de l’armée suisse

by Sara
Suspension du projet de surveillance aérienne de l'armée suisse
Suisse

La Suisse suspend son projet de remplacement du système de surveillance aérienne, une décision qui pourrait avoir des implications importantes pour la sécurité nationale. Le système actuel, dénommé Florako, nécessite une mise à jour urgente, mais les problèmes liés à son remplacement ont conduit à cette suspension.

Contexte du projet

La nécessité de remplacer le système de surveillance aérienne est devenue pressante pour l’armée suisse. En effet, le projet « C2AIR », destiné à doter l’armée d’un nouveau système d’aéronautique, est désormais temporairement suspendu. Ce projet, qui devait permettre l’introduction du nouvel équipement « SkyView » développé par le fabricant d’armement français Thales, fait face à des retards significatifs, maintenant la dépendance de l’armée envers des systèmes obsolètes.

Investissements et retards

Initialement, le parlement suisse avait approuvé un budget de 155 millions d’euros pour la mise en place de ces nouvelles technologies. Cependant, en raison de complications d’intégration, un montant supplémentaire de 159 millions d’euros a été nécessaire. Actuellement, la mise en service du système « SkyView » est prévue pour 2030 au plus tôt.

Surveillance aérienne de l'armée

Risques associés à l’ancien système

La prolongation des délais entraîne un risque accru d’éventuelles défaillances du système Florako, qui pourrait théoriquement rester opérationnel jusqu’en 2029. Toutefois, l’armée a signalé qu’un incident pourrait survenir à tout moment, bien que cela soit jugé « très improbable ». Des ressources sont prévues pour garantir que l’armée puisse maintenir ses missions en cas de problème majeur.

Réactions politiques

Les retards ont suscité des critiques au sein de la classe politique. Le député Matthias Jauslin, membre du parti libéral-radical (FDP), a exprimé son mécontentement sur les réseaux sociaux, soulignant que la préparation militaire ne peut pas être simplement améliorée par davantage de financement. Selon lui, il est essentiel de revoir le processus d’acquisition plutôt que d’augmenter les budgets.

Conclusion des discussions en cours

Les discussions se poursuivent au sein du programme de l’armée, avec de nouvelles variantes pour réduire les risques qui seront examinées jusqu’à la fin de l’année. La situation actuelle laisse planer des incertitudes sur l’avenir de la surveillance aérienne en Suisse.

Quentin Schlapbach

Surveillance Aérienne | Armée | Surveillance | Sécurité | Suisse

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