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Le candidat républicain à la présidence américaine, Donald Trump, a récemment menacé les gauchistes « extrémistes » aux États-Unis, affirmant qu’il pourrait soutenir l’utilisation de forces militaires contre des Américains qu’il a qualifiés d' »ennemis intérieurs » en cas de perturbation des élections prévues le mois prochain.
Des déclarations controversées sur la sécurité nationale
Dans une interview accordée à l’émission « Sunday Morning Futures » sur Fox News, Trump a déclaré : « Je pense que le plus grand problème est l’ennemi intérieur, et non pas même les personnes qui ont pénétré notre pays et l’ont détruit », soulignant qu’il faisait référence à des citoyens américains plutôt qu’à des immigrants.
Il a ajouté : « Nous avons des personnes très mauvaises, des personnes perturbées, des fous du [gauche extrême]. Je crois que si nécessaire, ils doivent être traités, tout simplement, par la garde nationale, ou si vraiment nécessaire, par l’armée. »
Réactions à ses propos
Trump a répondu à une question sur ses attentes pour le jour des élections, après que le président Joe Biden ait exprimé la semaine dernière qu’il espérait que les élections seraient libres et équitables, bien qu’il ne puisse pas garantir qu’elles seraient pacifiques.
Trump a également affirmé que certains citoyens américains représentaient un danger plus grand que la Chine et la Russie.
La réponse de l’opposition
La campagne de la vice-présidente Kamala Harris, concurrente démocrate de Trump, a rapidement réagi aux déclarations du candidat républicain. Ian Sams, porte-parole de la campagne de Harris, a déclaré : « Je sais que les gens ne réagissent plus vraiment à ce que dit Trump depuis une décennie, mais cela devrait choquer les Américains. »
Il a ajouté que Trump « déclare que ses concitoyens américains sont (des ennemis) pires que des adversaires étrangers, et il dit qu’il utilisera l’armée contre eux ».
Un climat politique tendu
Trump continue de revendiquer l’existence d’une fraude électorale massive qui aurait conduit à sa défaite face à Biden en 2020, une affirmation qu’il répète sans fondement. Ses partisans, irrités par ces allégations, ont assiégé le bâtiment du Capitole américain le 6 janvier 2021 dans une tentative désespérée d’entraver la certification des résultats électoraux.
Après deux tentatives d’assassinat échouées en deux mois, des rapports indiquent que le candidat républicain a demandé l’utilisation d’un avion militaire au cours des dernières semaines de sa campagne présidentielle.