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Le gouvernement français a annoncé son intention d’entrer au capital d’Opella, la filiale de Sanofi, dans le cadre d’une opération visant à sécuriser l’approvisionnement et le maintien des emplois liés à la production du Doliprane.
Participation de Bpifrance
Antoine Armand, ministre de l’Économie, a confirmé que « L’État, via Bpifrance, sera actionnaire ». Cette annonce fait suite à la récente intention de Sanofi de vendre 50 % de sa filiale Opella, qui est en passe d’être cédée à un fonds d’investissement américain. Opella est notamment responsable de la commercialisation du Doliprane.
Garanties pour l’avenir
Selon Antoine Armand, l’État a obtenu des garanties sur le maintien et le développement d’Opella en France. Il a précisé que « nos exigences sur l’emploi, la production et l’investissement seront respectées », ce qui est essentiel pour la continuité de la production du Doliprane et d’autres médicaments vitaux pour le pays.
Maintien de l’emploi
Le gouvernement se concentre particulièrement sur le maintien de l’emploi dans les usines d’Opella situées à Lisieux (Calvados) et Compiègne (Oise), tout en s’assurant de la sécurité d’approvisionnement. L’entrée de Bpifrance en tant qu’actionnaire minoritaire permettrait à l’État de participer à la gouvernance de l’entreprise.
Inquiétudes des salariés
À l’usine de Lisieux, où plus de 250 personnes sont employées, l’annonce d’une possible vente à un fonds américain a suscité des craintes parmi les salariés. Ces derniers redoutent « une casse sociale » et « une délocalisation » de leurs emplois, ce qui a renforcé la nécessité pour le gouvernement d’intervenir et d’assurer un avenir stable pour la production locale.
Conférence de presse à venir
Le gouvernement n’a pas encore précisé le coût de son entrée au capital d’Opella, un sujet délicat dans le contexte de la rigueur budgétaire actuelle. Les ministres Antoine Armand et Marc Ferracci (Industrie) devraient fournir plus de détails lors d’une conférence de presse prévue le 21 octobre à 8 heures 30.