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Alors que le gouvernement de Michel Barnier présente son budget 2025 à l’Assemblée nationale, les débats font rage en France. Ce train historique d’économies soulève des inquiétudes parmi la population, qui semble néanmoins peu préoccupée par le déficit budgétaire.
Un débat passionné mais apathique face au déficit
Le 21 octobre, un intense débat s’engage autour des mesures d’économie proposées par le Premier ministre. Bien que ces mesures soient réparties de manière équilibrée entre hausses d’impôts et coupes budgétaires, l’impression générale est que ce budget prépare la récession et menace les services publics.
Pourtant, les économies envisagées ne représentent que 3 % des dépenses totales, un chiffre modeste par rapport aux 6 % imposés par le frein à l’endettement en Suisse en 2003. En parallèle, la suppression de 2 100 postes de fonctionnaires équivaut à moins d’un fonctionnaire sur mille.
Les politiques face à l’indifférence sur le déficit
Un aspect marquant du débat est l’indifférence générale envers le déficit budgétaire, qui demeure systématique depuis cinquante ans. Ni la gauche, friande de dépenses publiques, ni la droite, attachée aux niches fiscales, ne semblent percevoir le déficit comme un problème sérieux. Emmanuel Macron, lui-même critiqué pour son approche budgétaire, est entouré de ceux qui ont réclamé davantage de dépenses par le passé.
Vers un avenir incertain pour la dette publique
Le plan d’économies de Michel Barnier est jugé sévère mais pas excessif. Les Français feraient bien de s’interroger sur les conséquences de ces mesures, de peur que la dette publique ne devienne un enjeu majeur du budget, à l’égal des dépenses militaires, dans un futur proche.