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Les tensions en Ukraine continuent d’être au cœur des discussions internationales, notamment lors du sommet des Brics où le président russe Vladimir Poutine a rencontré son homologue turc Recep Tayyip Erdogan et le président iranien Massoud Pezeshkian. Ce sommet, qui se déroule à Kazan, a également été marqué par des déclarations du président ukrainien Volodymyr Zelensky concernant les négociations de paix avec Moscou.
Rencontres au sommet des Brics
Pour le deuxième jour consécutif, la conférence des pays Brics, initiée par Poutine, se concentre sur des sujets de coopération internationale. Hier, Poutine a eu un entretien avec le président chinois Xi Jinping, marquant leur troisième rencontre en personne en moins d’un an. Le Kremlin a exprimé son intention de renforcer la coopération avec la Chine sur toutes les plateformes internationales, soulignant l’importance d’un ordre mondial juste et d’une sécurité globale. Xi a évoqué le rôle crucial de l’amitié entre la Chine et la Russie pour promouvoir l’équité et la justice.
Poutine doit également discuter avec Erdogan et Pezeshkian aujourd’hui, ce qui souligne les efforts de la Russie pour bâtir des alliances stratégiques face aux défis actuels.
Zelensky : appels à une pression accrue sur la Corée du Nord
Dans un discours vidéo, Zelensky a exprimé des inquiétudes concernant la possibilité d’une intervention nord-coréenne dans le conflit ukrainien. Il a souligné que si la Corée du Nord est capable de soutenir les troupes russes, cela indique que la pression internationale sur ce régime est insuffisante. Zelensky a averti que la communauté internationale doit agir pour mettre fin à la guerre, indiquant que tant la Russie que ses alliés sont motivés par des intérêts qui ne prennent pas en compte la vie humaine.
Préoccupations américaines sur les élections
Le New York Times a rapporté que la Russie envisagerait d’inciter des violences et des manifestations en réponse aux résultats des élections américaines. Des sources d’intelligence indiquent que Moscou et Téhéran pourraient tenter de déstabiliser le processus démocratique aux États-Unis, en particulier si Donald Trump devait perdre. Les agences de renseignement s’inquiètent d’éventuelles opérations d’influence étrangères qui pourraient miner la crédibilité du système démocratique américain.
Condamnation du G7
Lors d’une réunion récente, les pays du G7 ont condamné la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine. Dans leur déclaration finale, ils ont exprimé leur soutien au gouvernement ukrainien dans ses efforts pour protéger la santé de sa population, en mettant l’accent sur l’importance de l’assistance au développement et de la reconstruction. Le G7 a également fait référence à l’adhésion éventuelle de l’Ukraine à l’Union européenne, soulignant l’importance de la stabilité macroéconomique et de la résilience sociale du pays.
Les nations du G7 ont également annoncé leur engagement à soutenir la prochaine conférence sur la reconstruction de l’Ukraine, prévue à Rome en juillet 2025.