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La situation récente de Sony Pictures et de son univers Spider-Man (SSU) soulève des préoccupations. Après les critiques sévères reçues par « Morbius » avec Jared Leto, qui a reçu plusieurs Golden Raspberries, et le désastreux « Madame Web » avec Dakota Johnson, la franchise semble en difficulté. Cependant, « Venom » et sa suite « Venom: Let There Be Carnage » ont été des succès notables pour Sony. Le troisième volet de cette série de films, mettant en vedette Tom Hardy, est annoncé comme le dernier, du moins pour l’instant.
Un final, mais pas nécessairement une fin
Dans une interview accordée à l’Agence de Presse Allemande à Londres, Tom Hardy a déclaré : « J’ai signé un contrat pour trois films. Nous avons toujours prévu trois films. Mais comme cela arrive souvent, nous travaillons continuellement à l’expansion de cet univers. » Le troisième film promet d’inclure de nombreux easter eggs et personnages pouvant avoir leur propre développement, selon la réalisatrice Kelly Marcel, qui a également collaboré aux scénarios des précédents films « Venom ».
Une aventure explosive
Une fois de plus, l’ancien journaliste Eddie Brock, interprété par Tom Hardy, et son symbiote extraterrestre Venom laissent une trace de destruction sur leur passage. En fuite des autorités, Brock se retrouve même au cœur de la jungle sud-américaine, où il constate qu’il n’est jamais vraiment en sécurité.
Une menace venue d’ailleurs
La plus grande menace provient cependant d’une autre dimension. Knull, joué par Andy Serkis, est un être ancien et divin qui existait avant même la création de l’univers. Créateur des symbiotes, il a été trahi par ceux-ci et cherche maintenant à s’échapper de sa prison. Pour cela, il a besoin du Codex, une empreinte génétique que Brock et Venom détiennent.
Knull envoie les Xenophages, des créatures extraterrestres hostiles, pour traquer et éliminer les symbiotes. Alors que Brock et Venom tentent d’échapper aux Xenophages, ils sont également poursuivis par le soldat Strickland, joué par Chiwetel Ejiofor. D’autres personnages, comme la scientifique Dr. Payne et un fan d’extraterrestres, se retrouvent aussi pris dans cette guerre.
Un film Marvel accessible
Bien que l’intrigue puisse sembler complexe, elle est en réalité facile à suivre, même sans avoir vu les précédents films. Kelly Marcel et Tom Hardy, qui a coécrit le scénario, ont réussi à rendre le film compréhensible et direct. Hardy a souligné que chaque film de la série devrait être une histoire autonome, accessible aux fans comme aux néophytes. Le film fait néanmoins partie d’une narration plus vaste avec des références à Knull.
Un spectacle captivant
Une fois habitué à la voix de l’anti-héros, le spectateur peut apprécier le spectacle dynamique que propose « Venom: Le Dernier Danse ». Bien que certaines blagues puissent sembler un peu légères, le film se distingue par son action rapide et la performance engageante de Tom Hardy. Il est conseillé de ne pas trop se concentrer sur la logique derrière l’intrigue et les personnages.
Des perspectives d’avenir
La fin de « Venom: Le Dernier Danse » reste un mystère, mais il est peu probable que nous ayons entendu parler de Venom pour la dernière fois. Tom Hardy a mentionné qu’il envisageait déjà « Venom 4, 5 ou 6 » et qu’il existe de nombreuses possibilités de spin-offs, notamment avec des personnages tels qu’Anti-Venom ou Agent Venom.
Dans un contexte où Marvel et Sony collaborent sur Spider-Man et où le concept de multivers permet à d’anciens personnages de revenir, l’avenir semble prometteur pour les fans de l’univers de Spider-Man. Le prochain film de Sony, intitulé « Kraven The Hunter », introduira un tout nouveau personnage, joué par Aaron Taylor-Johnson, souvent mentionné comme un candidat potentiel pour le rôle de James Bond.