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Un phénomène inquiétant
La cocaïne rose, ou « pink C », est récemment devenue une source d’inquiétude croissante en France. Avec sa couleur attrayante et son goût de fraise ou de banane, elle séduit un public de plus en plus jeune. Jean-Michel Delile, président de la Fédération Addiction, affirme : « Depuis un an, on en retrouve sur la quasi-totalité du territoire. »
Démantèlement des réseaux en Espagne
En septembre 2024, les autorités espagnoles ont réalisé une saisie sans précédent de plus d’un million de pilules d’ecstasy, parmi lesquelles se trouvait une quantité alarmante de cocaïne rose. Cette opération a permis de démanteler de nombreux réseaux de narcotrafiquants, notamment à Ibiza et Malaga. Cette situation inquiète fortement les autorités en France et au Royaume-Uni.
Composition et dangers
La cocaïne rose est populaire parmi les amateurs de fêtes en Europe, mais elle est également à l’origine de nombreux décès. Contrairement à son nom, elle ne contient pas nécessairement de cocaïne. Les analyses révèlent qu’elle peut être composée de :
- MDMA : un puissant stimulant connu sous le nom d’ecstasy, qui produit des effets énergisants mais peut également engendrer des risques de dépendance.
- Kétamine : un anesthésique détourné de son usage médical, offrant des effets dissociatifs et hallucinogènes.
- 2C-B : une drogue psychédélique aux effets similaires à ceux du LSD et de la MDMA.
La composition incertaine de la cocaïne rose, souvent teintée de colorants alimentaires, peut entraîner des dangers accrus, notamment des troubles respiratoires et des pertes de connaissance.