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Escalade de violence au Liban : 4 soldats israéliens tués
Les avions de chasse israéliens ont mené 17 frappes sur la banlieue sud de Beyrouth mercredi soir, détruisant six bâtiments, alors que le conflit entre Hezbollah et Israël entre dans son deuxième mois.
Victimes israéliennes
Des sources médiatiques israéliennes rapportent que quatre soldats ont été tués et 15 blessés par l’explosion d’une mine terrestre dans le sud du Liban. Par ailleurs, des personnes ont été blessées à Tel Aviv durant la fuite vers les abris en raison des roquettes tirées depuis le Liban.
Frappes aériennes intensifiées
Selon l’agence nationale d’information libanaise, au moins 17 frappes israéliennes ont été enregistrées, faisant de cette nuit l’une des plus violentes depuis le début des hostilités le 23 septembre dernier. Les frappes ont ciblé la zone de Lilaki, et ont été décrites comme les plus intenses de la région depuis le début de la guerre.
Les attaques ont eu lieu peu après qu’un porte-parole de l’armée israélienne a émis des alertes sur X (anciennement Twitter) pour évacuer certaines zones dans le sud de Beyrouth.
Les conséquences des frappes
Une de ces frappes a touché le quartier de Jnah, causant la mort d’une personne et blessant cinq autres, selon le ministère de la Santé libanais. Le bombardement a également visé le bureau de la chaîne Al-Mayadeen situé dans un immeuble résidentiel, près de l’ancienne ambassade iranienne et d’un point de contrôle de l’armée libanaise.
Attaques sur les infrastructures
Les forces israéliennes ont mené des frappes sur des villes du sud et de l’est du Liban, affirmant que leurs avions ciblaient des installations de production et de stockage d’armes, ainsi que des quartiers généraux de Hezbollah, à l’intérieur de bâtiments civils.
Mercredi, l’armée israélienne a également annoncé que 22 soldats avaient été blessés au Liban au cours des dernières 24 heures.
Frappes dans la région de la Bekaa
Les chasseurs israéliens ont effectué une série de frappes sur des bâtiments résidentiels dans plusieurs villes de la région de la Bekaa, notamment à Baalbek, Brital, Nabi Chit, Sraïnine et Taalabaya. Ces frappes ont provoqué un incendie dans un camp de réfugiés syriens.
Hier, l’armée israélienne a demandé aux habitants d’une région de Tyre, la deuxième plus grande ville du sud du Liban, d’évacuer leurs maisons avant une opération militaire prévue. Le porte-parole a accompagné son message d’une carte de la zone à éviter, précisant que quiconque se trouvait près des installations de Hezbollah mettait sa vie en danger.
Réaction de Hezbollah
De son côté, Hezbollah a déclaré avoir bombardé la base de Gililot de l’unité de renseignement militaire 8200 en périphérie de Tel Aviv. Le parti a également ciblé la base de Zofoloun dans le nord de la ville de Haïfa. Hezbollah a affirmé que ses combattants avaient visé un rassemblement de soldats israéliens entre les villes de Adaisseh et Rabat Thalathin, ainsi qu’à la jonction des villes de Rabat Thalathin et Adaisseh.
Un conflit en escalade
Depuis le 23 septembre, les frappes israéliennes sur les bastions de Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth et dans le sud et l’est du Liban se sont intensifiées, l’armée israélienne ayant également lancé des opérations terrestres dans le sud à la fin du mois. En parallèle, Hezbollah a intensifié le tir de roquettes et de drones, visant des sites de l’armée israélienne et des colonies près de la frontière.
Ce cycle de violence a causé la mort de 2574 personnes et blessé plus de 12 000 autres, tandis qu’environ 1,34 million de personnes ont été déplacées, la majorité des victimes et des déplacés étant survenus depuis le 23 septembre.