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L’Arabie Saoudite et la Jordanie condamnent les frappes israéliennes
Le samedi, l’Arabie Saoudite et la Jordanie ont précisé que leur espace aérien n’avait pas été utilisé lors des frappes aériennes menées par Israël sur des sites militaires en Iran la nuit précédente.
Position de la Jordanie
Le commandement militaire jordanien a déclaré qu’aucun aéronef militaire n’avait été autorisé à survoler l’espace aérien jordanien par les parties en conflit dans la région. Un responsable militaire jordanien a souligné que les forces armées suivaient de près l’escalade militaire survenue au cours des dernières heures.
Il a ajouté que l’armée de l’air royale surveillait la situation avec une grande attention et était en alerte pour protéger le pays.
Déclarations de l’Arabie Saoudite
Un responsable saoudien a également indiqué à Reuters que l’espace aérien de l’Arabie Saoudite n’avait pas été utilisé lors des frappes israéliennes sur l’Iran. Israël a annoncé avoir effectué des frappes aériennes contre des cibles militaires en Iran dans la nuit de samedi.
Contexte des frappes
Ces frappes ont été exécutées en réponse à une attaque par missiles majeure lancée par l’Iran contre Israël le 1er octobre, suite à l’assassinat du président de Hamas, Ismaïl Haniyeh, à Téhéran fin juillet dernier.
Le corps militaire iranien a rapporté la mort de deux militaires lors des frappes israéliennes de la nuit dernière. La défense aérienne iranienne a déclaré avoir « repoussé les tentatives de l’entité sioniste d’attaquer certains points en Iran ».
Réactions arabes
Plusieurs pays arabes ont condamné l’attaque israélienne sur l’Iran, la qualifiant de violation des normes et lois internationales.
- Le Qatar a fermement condamné l’attaque israélienne, la considérant comme « une violation flagrante de sa souveraineté et une atteinte claire aux principes du droit international ».
- Le ministère saoudien des Affaires étrangères a exprimé, par le biais d’une déclaration sur la plateforme X, son indignation face à cette agression militaire contre la République islamique d’Iran, la qualifiant d’infraction à sa souveraineté.
- De son côté, le ministère des Affaires étrangères des Émirats a exprimé « sa profonde inquiétude face à l’escalade et à ses conséquences sur la sécurité dans la région ».
- Oman, qui entretient des relations étroites avec l’Iran, a également dénoncé les frappes israéliennes, les considérant comme un « escalade qui Alimente le cycle de violence et compromet les efforts de désescalade ».
Oman a appelé la communauté internationale à « mettre un terme à ces violations flagrantes sur le territoire des pays voisins ».