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Les récentes élections législatives en Géorgie ont déclenché une vague de protestations, alors que le parti au pouvoir, le Rêve géorgien, a été accusé de fraude et d’abus de pouvoir. Les résultats contestés ont suscité l’indignation des opposants qui s’organisent pour faire entendre leur voix.
Des résultats contestés
Le Rêve géorgien, dirigé par le milliardaire Bidzina Ivanichvili, a revendiqué une victoire avec environ 54% des voix, tandis que l’opposition, unie dans une coalition, n’a obtenu que moins de 38%. Ces élections, cruciales pour l’avenir du pays, sont dénoncées comme étant entachées d’irrégularités.
Les témoignages des électeurs
Parmi les électeurs, Mariam, une éditrice et activiste de Tbilissi, a exprimé son amertume après le scrutin. Elle a décidé de se rendre dans un bureau de vote d’un petit village pour observer le processus électoral. « Cette fois-ci, je me suis dit que j’allais m’engager encore plus pour être sur le terrain et pour bien comprendre comment les choses se passent », a-t-elle déclaré.
Mariam a rapporté avoir vu des comportements suspects autour du bureau de vote et a tenté de vérifier le comptage des bulletins. Un membre de la commission lui aurait même dit : « Oui mais de toute façon, vous savez, on a gagné partout », ce qui l’a amenée à douter de l’intégrité du processus électoral.
Une mobilisation nécessaire
Pour Mariam, il est évident que le Rêve géorgien ne peut pas revendiquer une victoire honnête. Elle souligne que les techniques d’intimidation et d’achat de voix se sont perfectionnées au fil des années. Selon elle, prouver la fraude sera difficile, mais la seule solution est de se mobiliser pour protester.
Elle déclare : « On ne peut que protester parce que si le Rêve géorgien reste là, la Géorgie va disparaître. Cela peut rester un territoire sous l’influence russe. Mais en tant que pays, la Géorgie va cesser d’exister. » Mariam espère également que la communauté internationale soutiendra son pays dans cette lutte pour la démocratie.
Réactions et perspectives
Les manifestations continuent de s’intensifier en réponse aux résultats des élections. Les leaders de l’opposition, réunis autour de Tina Bokuchava, à la tête du Mouvement national uni (MNU), s’expriment fermement contre ce qu’ils considèrent comme une atteinte à la démocratie.
