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Le 10 novembre 2024, quelques heures après le départ du Vendée Globe des Sables-d’Olonne, Paul Meilhat, à bord de son Imoca Biotherm, prend la tête de la course. Les 40 skippeurs se lancent dans cette aventure, malgré un vent faible au début du parcours. Meilhat devance Violette Dorange (Devenir) et Olivier Herr (Tut Gut), respectivement à 0,24 et 0,55 minute derrière lui.
Un départ serré
À peine six heures après le départ, les écarts entre les skippeurs sont très minimes, avec 16 d’entre eux séparés par moins de trois milles nautiques. Charlie Dalin (Macif), considéré comme un des principaux favoris, se positionne cinquième, tandis que Yannick Bestaven, le champion en titre sur Maître Coq, est en septième position à 1,57 minute de Meilhat. Clarisse Crémer (L’Occitane en Provence) a, quant à elle, perdu plusieurs places et se retrouve en huitième position avec un retard de 2,03 minutes.
Retardataires et enjeux de la course
Parmi ceux qui accusent un retard, Fabrice Amédéo (Nexans-Wewise) est 25e avec un retard de 4,16 minutes, juste devant Jérémie Beyou (Charal) à la 29e place. Boris Hermann (Malizia-Seaexplorer), cinquième lors de l’édition précédente, est en grande difficulté, se classant 39e avec un retard de 8,99 minutes.
Conditions météo et attentes
Bien que les premiers écarts ne soient pas préjudiciables après quelques heures de course, la compétition va bientôt s’intensifier, surtout à l’approche du golfe de Gascogne et du cap Finisterre à l’extrême-ouest de l’Espagne. Des rafales de vent de plus de 40 nœuds sont attendues, ce qui pourrait modifier considérablement les positions. Christian Dumard, consultant météo du Vendée Globe, note que « le vent va forcir progressivement, d’abord d’Ouest puis du Sud avec plusieurs bascules ».
La compétition promet d’être palpitante, avec des changements de positions probables dans les heures à venir. Les skippeurs devront naviguer habilement pour tirer profit des conditions météorologiques changeantes.