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Les récentes annonces du gouvernement canadien concernant un congé de TPS et un chèque de 250 $ ont suscité des réactions variées parmi les commerçants et les consommateurs, notamment sur la rue Sainte-Catherine à Montréal. La Presse s’est rendue sur cette artère commerciale pour recueillir les avis des intéressés sur cette aide inattendue.
Réactions des consommateurs
Mounia Aini et Jasmine Sargsyan, venues profiter des promotions du Vendredi fou, ont exprimé leur enthousiasme face à l’exemption temporaire de TPS. « Avoir su, on aurait attendu au 14 décembre ! », a déclaré Mounia. Pour ces amies, le chèque de 250 $ sera sûrement consacré à encore plus de shopping.
Le chèque de 250 $ et son impact
Au printemps 2025, plus de 18 millions de Canadiens recevront un chèque de 250 €, un autre geste du gouvernement fédéral. Ce montant est destiné aux Canadiens ayant gagné 150 000 $ ou moins en 2023. Heather et Chris Dickson, en visite à Montréal avec leurs enfants, prévoient d’utiliser cette aide pour des besoins quotidiens.
Les articles concernés par l’exemption
Cette annonce couvre divers articles, notamment des aliments préparés, des repas au restaurant, des vêtements, et des jouets. Cependant, les articles de sport ne bénéficient pas de cette exemption. Sébastien Lecaer, responsable de rayon chez Décathlon, a souligné que cette mesure est positive pour les vêtements pour enfants, croyant qu’elle incitera les consommateurs à acheter davantage.
Impact sur les restaurants
Les clients du Centre Eaton ont mentionné que, lorsque les budgets sont serrés, les sorties au restaurant sont souvent les premières à être réduites. Au Time Out Market, le congé de TPS pourrait alléger les factures pour les grands groupes, par exemple lors des fêtes de Noël. La responsable du marché, bien que n’étant pas au courant des annonces, s’est montrée enthousiaste quant à leur potentiel impact.
Les défis pour les entreprises
Les commerçants doivent se préparer à ces changements dès le 14 décembre. Rachakna Ok, responsable de la boutique Tour de jeux, a exprimé un mélange d’optimisme et d’inquiétude, notant que l’achalandage a diminué dans son magasin. Il s’interroge sur le fait que certains clients pourraient attendre jusqu’au 14 décembre pour faire leurs achats.
Opinion des citoyens
Le coût des deux initiatives est estimé à 6,4 milliards d’euros, selon Ottawa. Michel Gagnon et sa fille Rose-Marie ont exprimé que, bien que l’idée soit bonne, une réduction d’impôt aurait été plus bénéfique, car elle ne pousse pas à dépenser plus. D’autres passants partagent cet avis, suggérant que cet argent aurait pu être investi autrement, comme l’a souligné Maryline Beaulieu.