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Fabrice Amedeo, skippeur reconnu, a récemment exprimé ses inquiétudes concernant les collisions entre les navires et les baleines, un sujet qu’il juge essentiel à l’approche du Vendée Globe. Lors d’une intervention, il a fait une déclaration percutante sur la gravité de la situation marine.
Des collisions qui passent inaperçues
Selon Fabrice Amedeo, chaque collision maritime pourrait cacher une tragédie. Il a évoqué le fait qu’« un Ofni, un objet flottant non identifié, dans trois quarts des cas, c’est une baleine », soulignant que lorsque les bateaux heurtent ces géants des mers, ils ne survivent souvent pas à l’impact. Cette déclaration a été faite le vendredi 8 novembre, alors qu’il se préparait à prendre le départ pour le célèbre Tour du Monde en solitaire.
Briser le tabou
Récemment secouru en 2022 sur la Route du Rhum après un incendie à bord de son bateau, Amedeo souhaite briser le silence qui entoure les impacts des vaisseaux sur les cétacés. Lors d’un Talk organisé par franceinfo, il a déclaré : « On sait très bien qu’aujourd’hui, quand il se passe quelque chose comme ça, on se fait défoncer sur les réseaux sociaux. C’est ça le sujet, et je trouve que c’est une mauvaise posture. »
Il a également interpellé le public en disant : « Si quarante bateaux participant au Vendée Globe ne parviennent pas à faire le tour du monde sans heurter quelques baleines, qu’en est-il de la flotte marchande, qui compte des milliers de navires naviguant quotidiennement ? » Cela soulève une question cruciale sur la responsabilité collective en matière de protection des cétacés.
Vers une prise de conscience collective
Fabrice Amedeo conclut que « quatre bateaux sur quarante, c’est beaucoup », et il insiste sur la nécessité de trouver ensemble des solutions pour protéger les cétacés tout en assurant la sécurité des navigateurs. Il appelle à une rupture avec l’omerta autour de ces incidents, se positionnant comme un lanceur d’alerte pour la préservation des espèces maritimes.