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Une analyse récente des offres d’emploi des entreprises cotées au DAX révèle des lacunes inquiétantes dans la qualité de ces publications, notamment en ce qui concerne l’orthographe et la grammaire. Cette étude, réalisée par la société Staffery GmbH, met en lumière que 89 % des annonces contiennent des erreurs linguistiques, et que 60 % d’entre elles ne fournissent pas d’informations sur les salaires.
Des erreurs fréquentes dans les annonces
Sven Konzack, directeur général de Staffery GmbH, a déclaré : « Notre rapport sur les annonces du DAX-40 pour 2024 souligne que de nombreuses erreurs apparemment simples sont souvent commises dans ces publications. Étant donné le niveau de professionnalisation des entreprises cotées en bourse, cela nous semble surprenant – surtout en période de pénurie de main-d’œuvre, où des mesures doivent être prises rapidement. » Il a également noté que les petites et moyennes entreprises pourraient rencontrer un besoin d’amélioration similaire.
Le manque de transparence sur les salaires
Une autre tendance inquiétante mise en avant par cette analyse est la duplication des offres d’emploi, qui s’élève à 54 %. Cela nuit à leur classement dans les moteurs de recherche. La plupart des annonces manquent également de mots-clés pertinents, ce qui réduit leur visibilité sur les plateformes de recherche d’emploi.
De plus, les informations relatives aux salaires sont absentes dans 60 % des offres. Les candidats expriment pourtant un besoin croissant de transparence à ce sujet, une exigence qui sera légalement renforcée à partir de 2026.
Des résultats financiers préoccupants pour les entreprises du DAX
Les soucis ne se limitent pas aux erreurs d’orthographe au sein des annonces. Les résultats financiers des entreprises du DAX suscitent également des inquiétudes. Selon des estimations de la société de conseil EY, le bénéfice opérationnel des entreprises du DAX a chuté de 8,5 % cet été, atteignant environ 35,9 milliards d’euros.
Les secteurs automobile et de la fourniture automobile ont particulièrement souffert, avec une baisse de 45 % des bénéfices au troisième trimestre par rapport à l’année précédente. Mathieu Meyer, partenaire chez EY, a averti que les problèmes structurels liés à la compétitivité de l’Allemagne pourraient devenir de plus en plus préoccupants.