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Aux Andelys, dans l’Eure, la désindustrialisation frappe durement la population, entraînant des licenciements massifs. Dans ce contexte difficile, Hervé, un père de famille, partage son expérience après avoir été licencié après 38 années de service.
Une petite ville en crise
La commune des Andelys, peuplée de 8 000 habitants, a subi de plein fouet deux fermetures d’usines en moins d’un an. Ces événements tragiques révèlent les enjeux de la désindustrialisation qui affecte de nombreuses régions en France.
Témoignage d’Hervé Delacour
Hervé Delacour, manutentionnaire chez Europhane, une entreprise d’éclairage public, a appris la fermeture de son site prévue pour janvier prochain. Pour lui, l’annonce est tombée comme un couperet. « Je suis en colère, je me suis senti trahi par la direction », confie-t-il, déplorant la situation.
Un avenir incertain
Avec deux enfants étudiants, Hervé sait qu’il doit retrouver rapidement un emploi pour les soutenir financièrement. « Je vais faire de l’intérim », explique-t-il, tout en réalisant qu’il pourrait « retomber au Smic à bientôt 57 ans ». Malgré les bénéfices réalisés par le propriétaire autrichien du site, la rentabilité de l’activité ne suffisait plus pour maintenir l’emploi des travailleurs locaux.
Les répercussions de la désindustrialisation
La fermeture d’Europhane et d’autres usines illustre une tendance alarmante dans la région. Les licenciements et les pertes d’emplois touchent non seulement les travailleurs, mais aussi l’ensemble de la communauté des Andelys. Cette situation suscite des inquiétudes quant à l’avenir économique de la ville.