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Mercredi 27 novembre, à Grenoble (Isère), un homme a été placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête sur les meurtres de Nathalie Boyer et de Leila Afif, deux femmes assassinées à douze ans d’intervalle. Les enquêteurs ont retrouvé l’ADN du suspect, un sexagénaire, dans les scellés du dossier de Leila Afif, dont l’assassinat par balle remonte à 2000. Ce même homme est également lié au meurtre de Nathalie Boyer, une adolescente de 15 ans, dont le corps a été découvert en 1988, égorgé et sans que l’identité de son tueur n’ait jamais été déterminée.
Les détails de l’enquête
Les gendarmes ont fait le lien entre les deux affaires après avoir analysé des preuves ADN retrouvées dans le dossier de Leila Afif. Le meurtre de cette dernière, survenu 24 ans après celui de Boyer, a relancé l’intérêt des enquêteurs pour ces affaires non résolues. L’homme suspecté résidait à proximité du domicile de Nathalie Boyer au moment de son meurtre, ce qui a suscité des interrogations sur son implication éventuelle.
La possibilité d’un tueur en série
Cette avancée soulève la question de savoir si l’on se trouve face à un tueur en série. Jacques Dallest, ancien procureur général de Grenoble, a indiqué : « Est-ce qu’on est sur la piste d’un tueur en série ? C’est envisageable. » L’affaire des Disparus de l’Isère regroupe plusieurs disparitions et meurtres non élucidés, et pourrait donc révéler des éléments nouveaux sur une série de crimes dans la région.
Impact et retombées
Ces développements dans l’enquête ravivent les souvenirs et les craintes des familles des victimes ainsi que des habitants de la région. L’arrestation du suspect apporte un nouvel espoir pour les proches de Nathalie Boyer et de Leila Afif, qui ont longtemps cherché des réponses sur ces tragédies.