Table of Contents
À Genève, des pourparlers ont eu lieu entre l’Iran et les pays européens, notamment l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni, pour discuter du dossier nucléaire iranien, de la Russie et de la situation au Moyen-Orient. Ces discussions interviennent à moins de deux mois du retour de Donald Trump à la Maison-Blanche.
Contexte des négociations
Avant cette rencontre, Enrique Mora, numéro deux de la diplomatie européenne, a déclaré avoir eu une «discussion franche» à Genève avec deux hauts responsables iraniens, Majid Takht-Ravanchi et Kazem Gharibabad. Les discussions ont porté sur plusieurs sujets cruciaux : le soutien de l’Iran à la Russie, la nécessité d’une solution diplomatique concernant le nucléaire, les tensions régionales et la question des droits humains.
Tensions au Proche-Orient
La réunion se tient dans un climat tendu au Proche-Orient, marqué par des relations conflictuelles entre l’Iran, ses alliés et Israël. Les participants ont choisi de garder une grande discrétion sur les détails de la rencontre. Téhéran souhaite éviter une situation désastreuse où il se retrouverait confronté simultanément à la pression des États-Unis et celle des Européens.
Position iranienne sur le nucléaire
Les négociations à Genève visent également à arrondir les angles avec les Européens. Malgré des tensions croissantes, Téhéran affirme qu’il pourrait envisager d’acquérir des armes nucléaires si des sanctions sont réimposées. Cette déclaration survient dans un contexte où l’Iran est accusé de soutenir la Russie dans son conflit en Ukraine, ce que Téhéran dément.
Réactions internationales
La France, l’Allemagne et le Royaume-Uni, en collaboration avec les États-Unis, ont exprimé leur mécontentement face au manque de coopération de l’Iran sur le dossier nucléaire. En réponse, Téhéran a annoncé l’activation de nouvelles centrifugeuses avancées pour enrichir l’uranium, sans préciser de calendrier.
Benjamin Netanyahu, premier ministre israélien, a réaffirmé sa détermination à empêcher l’Iran de devenir une puissance nucléaire, promettant d’utiliser tous les moyens disponibles pour y parvenir.
Déclarations des dirigeants iraniens
L’ayatollah Ali Khamenei, qui a interdit l’usage de l’arme atomique dans un décret religieux, voit actuellement un débat en Iran sur la stratégie nucléaire. Abbas Araghchi a déclaré que si l’Europe réimpose des sanctions, cela pourrait convaincre les Iraniens que leur politique actuelle est erronée.
