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Le Parti Populaire (PP) s’oppose fermement à un accord proposé par le gouvernement central et les autorités des Canaries pour accueillir des mineurs migrants. Cette rencontre, qui implique également les villes autonomes de Ceuta et Melilla, vise à organiser une approche interterritoriale pour faire face à la crise des mineurs migrants en Espagne.
Les attentes de la réunion
Lors de cette réunion, les différentes parties arrivent avec peu d’espoir d’atteindre un consensus, en raison de la résistance des communautés dirigées par le PP à accueillir ces jeunes migrants. Le PP exige que le gouvernement central prenne en charge les coûts liés à leur accueil et revoit sa politique migratoire, ce qui bloque pour l’instant les négociations.
Les déclarations de Miguel Tellado
Miguel Tellado, le porte-parole parlementaire du PP, représente le parti lors de cette réunion. Il a déclaré lors d’une conférence de presse que « l’Espagne traverse une crise migratoire sans précédent, et le gouvernement espagnol en est le principal responsable ». Tellado a également affirmé que « d’autres pays » avaient réussi à diminuer la pression migratoire, alors qu’elle continue d’augmenter en Espagne « en raison de l’incompétence et de l’inaction du gouvernement ».
Les données migratoires
Les dernières statistiques montrent qu’Italie reste largement en tête en ce qui concerne l’arrivée de migrants, tandis que les chiffres pour l’Espagne et la Grèce sont très similaires. Tellado a exigé un changement dans la politique migratoire espagnole, en rappelant que son parti ne prévoit pas de modifier sa position initiale.
Contexte politique
Fernando Clavijo, le président canarien, qui gouverne en coalition avec le PP, avait auparavant signé un document différent avec le gouvernement central, un accord qui a été rejeté par le Parlement. Tellado a précisé que si le gouvernement souhaitait arriver à un accord, il devrait simplement apposer sa signature sous celle de Núñez Feijóo et de Clavijo.
Accusations et tensions politiques
Tellado a également exprimé des doutes sur les motivations de la réunion, suggérant qu’elles étaient davantage liées à des accusations portées contre le ministre de la Politique Territoriale, Ángel Víctor Torres, qu’à la crise des mineurs. Il a critiqué Torres pour ses tentatives de se défendre face aux allégations de corruption qui le visent.