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Mathilde Panot, présidente du groupe La France insoumise (LFI) à l’Assemblée nationale, a fermement rejeté toute possibilité de coalition avec le gouvernement d’Emmanuel Macron. Lors d’une interview, elle a exprimé son désaccord total avec la politique économique actuelle, affirmant qu’aucun compromis n’était envisageable.
Un refus catégorique de coalition
Mathilde Panot a déclaré : * »Il n’y a aucun compromis possible avec la politique économique d’Emmanuel Macron. »* Ce refus est motivé par le désir de ne pas participer à une politique qu’elle juge injuste et inacceptable. Elle a notamment critiqué l’invitation d’Emmanuel Macron à se rendre à l’Élysée, soulignant que la France insoumise ne peut pas * »faire semblant qu’il est possible de continuer une politique macroniste. »*
La députée a insisté sur le fait que la rencontre visait à discuter d’une éventuelle coalition gouvernementale, ce qu’elle considère comme inconcevable étant donné que leur mouvement a été élu contre cette politique.
Un programme à défendre
Pour Mathilde Panot, il n’est pas question de * »brader notre programme »*. Elle a rappelé que le Nouveau Front populaire est arrivé en tête des élections, affirmant qu’il est normal d’appliquer leur programme. * »Je trouve cela incroyable que l’on trouve étonnant que l’on applique juste notre programme, »* a-t-elle ajouté.
Concernant la réforme des retraites, Mathilde Panot a déclaré : * »Il n’y a aucun compromis possible avec un pouvoir qui refuse de revenir sur la réforme des retraites à 64 ans. »* Elle réaffirme ainsi son engagement à ne pas trahir les électeurs.
Alerte aux socialistes
Mathilde Panot a également mis en garde le Parti socialiste, dont le Premier secrétaire, Olivier Faure, a exprimé sa volonté de dialoguer avec les macronistes et Les Républicains sur des * »concessions réciproques. »* Elle a dénoncé une * »volonté claire du pouvoir de fracturer le Nouveau Front populaire, »* appelant les socialistes à ne pas s’aventurer hors de cette alliance.
Elle a insisté : * »Je ne menace pas, je dis juste, faites attention à ne pas trahir le programme et les promesses faites devant les électeurs. »* Mathilde Panot a assuré que le dialogue n’était pas rompu et qu’ils se rencontreraient la semaine prochaine à l’Assemblée.
La menace de l’extrême droite
Elle a conclu en posant une question cruciale : * »S’il y a une grande coalition, quelle est l’alternative politique qui reste aux gens qui ne sont pas d’accord et qui l’ont exprimé massivement dans les urnes ? C’est l’extrême droite, nous ne jouerons pas à ce jeu dangereux. »*