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À la suite de la chute du régime de Bachar al-Assad en Syrie, les États-Unis ont annoncé avoir établi un « contact direct » avec le groupe Hayat Tahrir al-Cham (HTC), désormais à la tête du pays. La Turquie a également rouvert son ambassade à Damas après plus de douze ans de fermeture.
Établissement du contact direct
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a déclaré que les États-Unis avaient établi un « contact direct » avec HTC, le groupe islamiste qui a conduit la coalition à prendre le pouvoir en Syrie. Ce contact fait partie des efforts visant à localiser Austin Tice, un journaliste américain enlevé en 2012 au début de la guerre civile en Syrie.
Rouverture de l’ambassade turque
La Turquie, un acteur clé du conflit syrien et soutien des nouvelles autorités, a rouvert son ambassade à Damas. À présent, des agents de circulation ont été déployés dans les rues de la capitale, où les employés municipaux commencent à nettoyer les routes. De nombreux commerces, y compris le célèbre souk al-Hamidiyé, ont rouvert leurs portes.
Une transition dirigée par les Syriens
Lors d’une récente tournée en Turquie, en Irak et en Jordanie, Antony Blinken a participé à des discussions diplomatiques. Les ministres ont convenu que le processus de transition en Syrie devrait être dirigé et contrôlé par les Syriens eux-mêmes, aboutissant à un gouvernement inclusif et représentatif. Les droits de toutes les personnes, notamment ceux des minorités et des femmes, doivent être respectés.
Appels à une transition pacifique
Geir Pedersen, l’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, a appelé à éviter l’effondrement des institutions syriennes, tandis que le nouveau Premier ministre par intérim, Mohammad al-Bachir, a promis un État de droit et de garantir les droits de tous.
Réactions face aux bombardements israéliens
Le Hezbollah libanais a exprimé l’espoir que les nouvelles autorités syriennes ne normalisent pas leurs relations avec Israël. Le chef de HTC, Abou Mohammad al-Jolani, a critiqué l’incursion des troupes israéliennes dans le sud de la Syrie et a affirmé que son pays était trop « épuisé » par la guerre pour s’engager dans un nouveau conflit.
Israël a mené des frappes sur des « sites militaires de l’ancien régime » à Damas et dans ses environs, détruisant un institut scientifique et un aéroport militaire, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme.