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À l’approche des vacances de Noël, les pistes de ski de Val d’Isère accueillent des milliers de vacanciers. Au cœur de ces montagnes se trouvent les pisteurs secouristes, véritables héros des pistes, qui réalisent près de 1.800 interventions chaque année.
Un travail de fourmi, mais « nécessaire »
Michel Bonnevie, pisteur secouriste depuis 23 ans et chef de secteur, guide les équipes chaque matin. « Toutes les équipes partent à 8h20 de la régie et on prend la direction de nos secteurs », explique-t-il. À 2600 mètres d’altitude, au poste de secours à l’arrivée du téléphérique de l’Olympe, les pisteurs se réunissent autour d’un café pour un briefing. « Chaque pisteur a sa mission, il va patrouiller pour s’assurer que tout est opérationnel », détaille Michel. Ces tâches incluent la vérification des piquets et l’installation de banderoles de signalisation. Bien que cela puisse sembler un travail minutieux, il est crucial pour la sécurité des skieurs.
« L’idée c’est de jouer contre le temps »
Lors d’une patrouille, Michel inspecte une piste fermée au public, où des pierres apparaissent. « C’est un détail qui peut entraîner une chute », souligne-t-il. Soudain, un appel d’urgence retentit : un moniteur a été blessé. « On intervient extrêmement rapidement, surtout par -9 degrés. Les victimes se refroidissent vite, ce qui peut être dangereux », prévient Bonnevie.
« Les gens viennent en vacances et ils déconnectent »
Les interventions peuvent être compliquées, notamment en hors-piste. Stéphane, pisteur depuis 2016, témoigne : « Il est arrivé que des skieurs nous percutent. Nous devons rester très attentifs. » En moyenne, les pisteurs de Val d’Isère réalisent entre 1700 et 1800 interventions par saison. Lorsqu’un accident se produit, les appels sont reçus au centre de régulation avant d’être transmis aux pisteurs. « C’est le premier maillon de la chaîne », explique Michel, précisant que les frais peuvent dépasser 1.000 euros pour un accident en hors-piste.
Nox, un pisteur à quatre pattes au secours des victimes d’avalanche
Les pisteurs font face à d’autres risques, notamment les avalanches. Ils réalisent des déclenchements préventifs et conseillent les skieurs. En cas d’accident, Nox, un border collie de sept ans, les aide à retrouver les victimes. « C’est mon binôme », dit Magali, maître-chien. Un entraînement constant est essentiel pour maintenir l’efficacité de Nox dans ces situations critiques.
