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L’armée israélienne confrontée à une pénurie de soldats
Selon la chaîne israélienne 12, l’armée israélienne fait face à un déficit important de 7 000 combattants et soutiens en raison de la guerre qui se poursuit sur plusieurs fronts. Pour compenser cette pénurie, il est envisagé de recruter des milliers de jeunes haredim (juifs ultra-orthodoxes). Cette situation coïncide avec le départ d’environ 500 officiers israéliens de l’armée au cours du dernier semestre de l’année.
Plans de recrutement pour les juifs ultra-orthodoxes
Le ministre de la Défense israélien a demandé une évaluation des plans de recrutement de ces jeunes haredim et de la possibilité d’atteindre les objectifs fixés. Le but est de recruter 4 800 haredim chaque année, avec une augmentation progressive prévue au fil des ans.
Une réponse aux pertes de guerre
Auparavant, le ministère de la Guerre israélien avait dévoilé un nouveau plan visant à recruter 10 000 soldats pour compenser les pertes dues à la guerre menée par Israël sur les fronts de Gaza et du Liban, dont environ 6 000 devraient être des haredim sur une période de deux ans.
Détails du plan de recrutement
Le plan de l’armée israélienne prévoit de recruter 4 800 jeunes haredim d’ici 2025, avec 1 700 autres prévus pour 2026, portant le total à 6 200 soldats en l’espace de deux ans. Cette initiative vise à alléger la charge des réservistes et à fournir des ressources humaines supplémentaires aux unités combattantes régulières.
Une crise au sein de l’armée
Ce plan fait émerger une véritable crise au sein de l’armée israélienne et met en lumière les efforts des partis religieux ultra-orthodoxes présents à la Knesset pour contrecarrer ce processus en cherchant à faire adopter une loi qui limiterait leur intégration dans l’armée.
Réunion avec les hauts responsables militaires
Le ministre de la Défense, Israël Katz, a rencontré hier soir des hauts responsables de la ressource humaine militaire, y compris le chef d’état-major, le général Hadi Bar-Klifa, pour discuter des besoins de l’armée et de sa capacité à compenser les pertes en soldats tués, blessés ou handicapés en raison de la guerre, en particulier parmi les jeunes haredim.
Modification de la loi sur le service militaire
L’armée espère modifier la loi sur le service militaire afin d’étendre la durée de service obligatoire à trois ans au lieu des 32 mois actuels, afin de répondre aux exigences de la guerre actuelle. Si la loi n’est pas modifiée, le déficit de soldats pourrait devenir encore plus critique.
Résistance des partis haredim
Cependant, ces projets rencontrent encore de grandes résistances de la part des dirigeants des partis haredim au sein de la Knesset, qui s’opposent, par exemple, à l’imposition de sanctions pour ceux qui refusent le service militaire, et demandent l’annulation des ordres émis contre les jeunes qui n’ont pas répondu aux convocations précédentes.
Des officiers quittent l’armée
Dans un développement connexe, une enquête du journal « Israël aujourd’hui » a révélé qu’environ 500 officiers au grade de major ont quitté l’armée de leur propre chef au cours du dernier semestre de l’année. Cette situation a surpris les hauts commandements de l’armée israélienne, qui s’attendent à une augmentation du phénomène après le cessez-le-feu.
Pressions et problèmes économiques
Selon le journal, plusieurs raisons expliquent le départ des officiers, notamment la pression liée à la poursuite de la guerre et les problèmes économiques rencontrés. En parallèle, l’armée israélienne subit un important déficit de réservistes appelés à participer aux opérations militaires, avec des taux de réponse aux convocations tombant à environ 70 % ces derniers mois.