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Les effets de la ménopause sur le corps féminin
Au moment de la ménopause, la quantité d’hormones qui participent à la reproduction diminue progressivement. Cela peut entraîner des symptômes tels que des bouffées de chaleur, des changements d’humeur, de la sécheresse vaginale ou encore de l’ostéoporose. Parmi ces hormones, l’œstrogène est la plus affectée.
Selon une nouvelle étude, cette diminution hormonale pourrait également influencer le système immunitaire, augmentant ainsi le risque de développer certaines maladies pendant la ménopause, notamment la polyarthrite rhumatoïde.
Polyarthrite rhumatoïde : une maladie auto-immune
La polyarthrite rhumatoïde (PR) est une maladie auto-immune où le système immunitaire attaque par erreur les tissus normaux du corps, en particulier les articulations. Cette maladie affecte près de 20 millions de personnes dans le monde, dont près de 70 % sont des femmes. Bien qu’il existe des traitements, la PR peut causer des douleurs considérables et des limitations fonctionnelles.
Risques accrus associés à la ménopause
Des chercheurs de l’Université de sciences médicales de Jahrom en Iran ont étudié l’impact de la ménopause sur le risque de développer la PR. Selon leurs découvertes, les femmes ménopausées auraient environ 35 % de risque supplémentaire de développer la PR par rapport aux femmes en préménopause.
Les résultats révèlent également que celles ayant subi une ménopause précoce (avant 45 ans) ont trois fois plus de risques de développer cette maladie.
Facteurs hormonaux à prendre en compte
Les chercheurs suggèrent que la diminution des œstrogènes pourrait être un facteur clé dans l’apparition de la PR. Une réponse immunitaire altérée causée par cette baisse hormonale pourrait affecter les articulations.
De plus, des facteurs tels que l’utilisation de traitements hormonaux substitutifs ou le syndrome des ovaires polykystiques peuvent également jouer un rôle.
Conclusion des chercheurs
Les auteurs de l’étude soulignent l’importance du statut ménopausique comme facteur de risque potentiel de la polyarthrite rhumatoïde. Ils insistent sur la nécessité d’une attention particulière de la part des cliniciens envers les femmes en ménopause précoce en raison de l’augmentation substantielle du risque de PR.