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Dans le cadre d’une interview accordée à franceinfo, Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français, a exprimé des critiques acerbes à l’égard de Jean-Luc Mélenchon concernant sa fixation sur la prochaine élection présidentielle. Roussel a déclaré que Mélenchon « a un nombril qui monte jusqu’au cerveau » et qu’il « ne voit plus le ciel », soulignant que ce ne serait pas une priorité à l’heure actuelle.
Les préoccupations de Fabien Roussel
Roussel a insisté sur l’importance de se concentrer sur les réalités vécues par les concitoyens, affirmant que les préoccupations actuelles sont bien plus que des questions électorales. « Pensons à ce que vivent nos concitoyens, entendons la colère qui monte contre les responsables politiques qui vous parlent d’élections alors qu’eux pensent factures, emploi, retraite », a-t-il martelé. Les mots de Roussel mettent en lumière son désir de combler le fossé grandissant entre la classe politique et le peuple.
Un appel à la mobilisation
Le secrétaire national communiste a également remarqué que de nombreux citoyens expriment une profonde désillusion vis-à-vis du système politique. « J’entends des gens qui me disent : ‘je n’irai plus voter tellement le spectacle que vous nous donnez est atroce’, ils ont raison ces gens-là, et moi ce que je veux c’est leur redonner envie de voter », a-t-il déclaré, soulignant la nécessité d’une mobilisation politique plus authentique.
Déclarations sur la réforme des retraites
En outre, Roussel a réagi aux propos de François Bayrou concernant l’âge légal de départ à la retraite fixé à 64 ans. Il a souligné que toute discussion pour revenir sur cette mesure devrait s’accompagner d’une augmentation des recettes nécessaires au système de retraite, estimée à trois milliards d’euros.
La question du 49.3
S’agissant de l’utilisation du 49.3, Fabien Roussel a exprimé son avis sur la nécessité d’un débat parlementaire sain. « Il n’y a pas d’un côté les gentils qui utilisent le 49.3 et les méchants qui utilisent la motion de censure, ce sont deux outils de la constitution », a-t-il précisé. Roussel estime qu’éliminer le recours au 49.3 pourrait favoriser la progression des discussions et des décisions au sein du Parlement.
Conclusion de l’interview
Fabien Roussel a conclu en exprimant son regret face à l’obsession de Jean-Luc Mélenchon pour la présidentielle, tandis que des Français rencontrent des difficultés. « Je regrette que Monsieur Jean-Luc Mélenchon soit obnubilé par une élection présidentielle alors qu’il y a des Français qui souffrent », a-t-il ajouté, appelant à une politique plus centrée sur les préoccupations des citoyens.
